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6 résultats pour votre recherche 'physique cartésienne'
Tri décroissant par
Entretien avec Epaminondas Vamboulis - Recherche ...
Ecole normale supérieure de Lyon

La physique et la philosophie naturelle de Spinoza. Cet entretien traite du mouvement, de la matière et plus généralement de la nature chez Spinoza. Épaminondas Vamboulis s'intéresse à la question de l'appropriation par Spinoza de la physique cartésienne, et plus généralement à l'histoire des sciences et à la philosophie naturelle au 18ème siècle. Il évoque notamment Les Principes de la philosophie de Descartes, texte où Spinoza reprend les thèses de Descartes et propose des solutions inédites. Pour finir, il évoque son champ d'étude actuel : le rapport de la pensée de Spinoza avec les sciences de son temps en général, et notamment avec les mathématiques. Entretien par Pierre-François Moreau

Sciences et Education Physique : une tentative de...
Université de Franche-Comté

L'exposé qui suit - comme d'ailleurs l'ouvrage dont il est inspiré - traite des origines historiques de la « science des mouvements ».

Cette science d'invention française s'est inscrite dans une phase de mise en mouvement des sciences dont la fin du XIXème siècle français - positiviste et industriel - fut le siège exemplaire. Mais ces avancées scientifiques et méthodologiques largement méconnues de la physiologie mécaniste s'offrent aussi comme l'un des plus paradigmatiques efforts de rationalisation scientifique de l'éducation physique auxquels cet art pédagogique ne peut échapper dans les sociétés modernes. Ceci lorsqu'aux différents moments de son histoire les déplacements de ses enjeux (hygiéniques ou techniques, sociopolitiques ou géopolitiques) rencontrent des efforts de rationalisation bien ajustés de ses réformateurs. On s'est attaché à saisir le moment et le sens de cette adéquation.

Offrant à la physiologie et à la médecine du Temps les instruments d'expérience qui leur manquaient la « méthode graphique » de Jules-Etienne Marey permettait de soumettre tous les mouvements des organismes vivants aux exigences des tracés cartésiens. Et donc notamment d'étudier la cinématique et la dynamique de quelques unes des principales fonctions (musculaire, circulatoire, locomotrice …) de l'organisme humain en action. Mais cette même méthode permit aussi à Georges Demenÿ le collaborateur de Marey œuvrant, dans ce laboratoire original annexé au Collège de France, de rechercher les lois qui gouvernent les gestes techniques les plus efficaces de l'Homme ; et ceci dans tous les domaines où la motricité humaine a pu pousser empiriquement ses excellences. Germe alors chez le jeune chercheur l'idée d'un possible perfectionnement de cette « motricité ».

On peut ainsi comprendre cette rencontre concertée du savant et du gymnaste ; d'en souligner les effets très productifs de connaissances tout en dégageant quelques fondements de la discipline universitaire dite « STAPS ».

Philosophes (Les philosophes et la bible, 1/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

À partir du XVIe siècle, toute une série de thèmes empruntés à l’Écriture Sainte passent d’une philosophie à l’autre. Il peut s’agir de la Providence, de l’existence de Dieu, de l’État des Hébreux comme modèle politique, ou encore de la tolérance et de la liberté de conscience. La philosophie a donc à nous dire sur la Bible quelque chose d’irréductible à la théologie et à l’érudition philologique.

Parmi les philosophes de l’époque moderne qui se sont intéressés à la Bible ou aux personnages bibliques, nous avons choisi ceux qui sont susceptibles de représenter un certain nombre de positions clés : l’apologétique, l’interprétation rationaliste et ses différentes variantes, la lecture morale et l’usage politique enfin.

Cette sélection permet à la fois de lire ces philosophes classiques sous un angle peu abordé par l’histoire de la philosophie et de considérer sous un jour nouveau le rapport entre rationalisme et sécularisation.

Conférenciers (Les philosophes et la bible, 2/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Des enseignants et chercheurs spécialistes des différents philosophes de la série présentent ici l’usage que chacun d’eux fait de la Bible – qu’il s’en serve comme simple réservoir d’exemples historiques, comme source de réflexion anthropologique, comme véritable instrument d’édification ou comme moyen de limiter la puissance du pouvoir religieux au profit de la liberté de conscience.

Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.

Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :

Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens. 

Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.

Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.

Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions. 

Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle.