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L'Amérique jeffersonienne
Séminaire "existe t'il une culture américaine ?" Conférence de Peter Onuf organisée le 18 janvier 2007 à l'ENS LSH
Le conservatisme appartient-il à la culture politi...
Conférence organisée le 14 décembre 2006 à l'ENS LSH avec Romain Huret, David O'Brien et Aurélie Godet.
Entretien avec Daniel Garber - Série thématique Re...
Bien qu'habitué à mettre en lien l'histoire des sciences et l'histoire de la philosophie, la physique et la métaphysique, c'est sous l'angle religieux et politique que Daniel Garber a dû aborder Spinoza. Il évoque ce qu'il trouve d'intéressant dans les thèses de Spinoza sur la religion et sur ses liens avec la philosophie, la réception de Hobbes par Spinoza, et les liens entre Leibniz et Spinoza. Il souligne la spécificité de l'approche américaine, moins historique et plus analytique, et explique comment il se situe dans les études américaines sur Spinoza. Entretien par Pierre-François Moreau
Entretien avec Marilyn Hacker
Marilyn Hacker, poète américaine, qui vit entre Paris et New York, est imprégnée de la culture des deux pays. Elle parle de son expérience bilingue et biculturelle, de sa fascination pour le métissage et l'exil et de l'intersection entre le personnel et le politique. Elle parle de son enseignement de la poésie dans le cadre des ateliers d'écriture et de sa pratique de la traduction.
Al-Muqtataf : une manière inédite de concevoir la ...
Al-Muqtataf est une revue mensuelle spécialisée dans les questions scientifiques. Ses fondateurs, Yaacoub Sarrouf et Fares Nimr, sont des membres actifs du cercle intellectuel constitué autour du Collège syrien protestant, ouvert en 1866 avec une classe de 16 étudiants. Cet établissement prendra le nom de l'Université américaine de Beyrouth en 1920. Une telle institution s'inscrit dans les initiatives qui accompagnent ke mouvement de la Nahda émergeant autour de Beyrouth, du Caire et d'Alexandrie et touchant les élites de langue arabe. Le choix de la spécialisation est à la fois volontaire et dicté par la contingence. Sous le règne du sultan Abduhamid II, il est plus aisé de publier sur les questions scientifiques que de pratiquer toute autre activité à caractère politique, soumise à un contrôle rigoureux et à la censure.
Entretien avec Natalie Zemon Davis (Lyon, une capi...
Au cours d’un entretien, l’historienne américaine Natalie Zemon Davis, qui a enseigné à Toronto, Berkeley et Princeton, retrace son parcours intellectuel, à partir de ses premiers travaux qui portaient sur les compagnons imprimeurs lyonnais du XVIe siècle. Elle montre comment ce travail initial, mené au cours des années 1950 dans des conditions parfois rocambolesques, a nourri la suite de son parcours d’historienne, dans les différents domaines où elle a exercé son influence (histoire culturelle, histoire des femmes, relations interculturelles…).
Entretien réalisé le 19 juillet 2012
La perception des résultats scientifiques modernes...
Dans le prolongement du mouvement de « renaissance » et de « réforme » ayant émergé au XIXe siècle, le milieu des personnes s'exprimant « au nom de l'islam » sur des sujets scientifiques a débordé le corps des ulémas, ces savants formés dans des institutions traditionnelles telles que l'Université d'Al-Azhar en Egypte ou l'Université Qarawiyyin de Fès. Depuis le début du XXe siècle, l'ouverture d'universités reprenant les disciplines et les méthodes élaborées en Europe, tout comme l'envoi d'étudiants boursiers dans les Etats européens ou américains, a provoqué de profonds changements suscitant des tensions, des débats et parfois des affrontements. Au cours des années 1970, c'est au sein même de ces universités modernes qu'ont été ouverts des « Départements d'études islamiques » visant à revaloriser les disciplines islamiques classiques. Ce chapitre vise à étudier des groupes, des personnes et des thèmes qui sont liés à ce mouvement. Leur caractéristique commune consiste à affirmer que la religion musulmane concerne tous les aspects de la vie de l'individu : cultuelle, économique, politique et sociale.
Deux points en particulier sont abordés :
- Les intellectuels défendant une vision globale de l'islam : wahhabites et réformistes ;
- Entre concordisme et réforme épistémologique.
Entretien avec Amelia Royo : La dimension régional...
Amelia Royo, enseignante et chercheuse à l'Université Nationale de Salta, expose dans cet entretien son expérience dans l'Université Argentine. Les séquences sont tout d'abord organisées autour de l'évocation des spécificités de la position régionale, celle du Nord-Ouest argentin, dans la problématique culturelle nationale et transnationale. Une réflexion est proposée concernant les programmes de recherche, les programmes d'enseignement, et les stratégies de périodisation qui permettent une meilleure reconnaissance des productions régionales. Les spécificités historique et géographique du Nord-Ouest argentin sont synthétisées afin d'expliquer la culture régionale et ses rapports, d'une part, avec la culture nationale, d'autre part, avec la région andine et plus largement le sous-continent latino-américain. Un bref panorama de la littérature du Nord-Ouest argentin est esquissé. Par ailleurs, les cadres théoriques utilisés par les équipes de recherche sont également évoqués et discutés en fonction de cette perspective régionale, très consciente des rapports asymétriques entre centre et périphérie. Un deuxième volet de l'entretien s'attache plus particulièrement aux relations complexes entre l'histoire et les productions et politiques culturelles. En premier lieu à travers la réflexion menée par Amelia Royo dans les programmes de recherche qu'elle dirige et qui ont donné lieu à plusieurs publications, centrés sur les représentations du rosisme et du péronisme dans la production culturelle argentine. En second lieu au moyen d'un retour sur l'histoire contemporaine et la période de la dictature militaire (1976-1983), présente dans les diverses politiques culturelles de l'université (commémorations, stèles, etc.) et dans les mémoires des acteurs. Enfin la profonde crise argentine est commentée,son traitement médiatique critiqué, à la veille de l'élection de Kirchner.
La notion de "'nordicité" au Canada
Le concept du « Nord » est intrinsèque à l’identité canadienne – les hivers rudes, la forêt et les lacs à perte de vue, les animaux sauvages… - tous font parti de l’inconscient canadien, même si le citoyen typique habite souvent dans une grande ville pas loin de la frontière américaine au sud. Le réchauffement climatique perturbe l’équilibre écologique et provoque des dégâts particulièrement importants pour certaines espèces au Canada, tel que l’ours polaire, ou divers environnements, comme la toundra où la fonte du pergélisol transforme les flux d’énergie et de matières organiques qui régissent les équilibres. Certains citoyens regrettent même que les hivers « ne soient plus comme avant » : moins longs, moins froids, moins de neige…, malgré tous les avantages que ces changements peuvent représentés pour le citoyen ordinaire.
Différentes définitions de « nordicité » ont été avancées dans la littérature académique et Bone (XXX) en donne quelques unes dans son ouvrage « The Regional Geography of Canada ». Sur ce site, nous nous limiterons à trois zones :
1) Le « Sud » : cette région correspond aux grandes villes du Canada ainsi qu’aux terres agricoles qui se situent plutôt près de la frontière partagée avec les USA aux sud du pays. Pour certaines villes, comme Winnipeg, Ottawa, et Québec par exemples, le « Sud » demeure une région très froide en hiver avec des températures moyennes bien en-dessous de 0 et des cumuls de neige importants. Le Sud se caractérise surtout par sa concentration du pouvoir politique et économique : les décisions sont prises dans le Sud par des personnes élevées dans les grandes villes et elles sont répercutées sur l’ensemble du territoire.
2) Le « Moyen Nord » : partez de n’importe quelle ville canadienne et suivez la route principale vers le nord et progressivement vous verrez de moins en moins de maisons et de champs agricoles et de plus en plus de forêt. Au bout de la route, vous arriverez probablement à une petite ville minière ou de papeterie. Ces villes partagent plusieurs caractéristiques : elles dépendent essentiellement de l’extraction de ressources primaires pour leur survie et dont les emplois essentiellement d’un seul employeur, elles connaissent des économies de « boom & bust » avec des hauts et des bas, elles sont souvent peuplées de plus d’hommes que de femmes, les habitants y sont très attachés. Voir l’entretien avec Dan Laroque sur la ville de Cobalt – ville minière située au nord de l’Ontario qui fut la plus grande mine d’argent au monde au début du 20ième siècle.
3) Le « Grand Nord » : cette zone regroupe la totalité des territoires du nord ainsi que les extrémités nord des provinces à l’exception des provinces de l’Est. Traditionnellement, elle est habitée par les peuples autochtones et l’arrivée des blancs coïncide avec des « ruées vers l’or » ou d’autres ressources naturelles (pétrole, diamants…). Comme pour le Moyen Nord, l’économie dépend surtout de l’extraction de ressources naturelles dont la richesse bénéficie surtout aux entreprises du sud avec relativement peu de retombées pour les autochtones. Cette tendance est en évolution et progressivement, les conditions d’extraction des ressources naturelles est soumise à un dialogue avec les représentants autochtones.