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La gestion des risques : le risque inondation
Le risque inondation concerne en France 4% du territoire mais 8% de la population. L'inondation est la première forme de risque dans l'hexagone.
Si des progrès dans la prévision, et en particulier dans la diffusion de la prévision (alertes) ont été menés depuis une trentaine d'années, la multiplication des zones urbaines et les politiques successives de remembrement rendent le risque inondation majeur aujourd'hui.
La mise en place progressive des PPR (plans de prévention des risques) impose un cadre juridique, socio-économique et géographique sur les communes touchées, limitant peu à peu non pas les inondations mais bien l'impact économique et humain sur les zones sinistrées.
Enveloppes et évolutions latérales de la Moselle
Prolongement pédagogique en vidéo qui présente le lit majeur et le fuseau de mobilité de la Moselle tels qu'ils étaient en 2013. Une animation permet aussi de visualiser le déplacement du lit de la rivières et son évolution latérale à travers les âges, de 2013 à 1830. C'est un des éléments constitutifs du chapitre "Les dynamiques fluviales" de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle". Ressource pédagogique coproduite par l'Université de Lorraine et l'Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED), en septembre 2013.
La gestion des risques : le cas des montagnes
A côté des grands types de risques naturels (feux, inondations, mouvements de terrain...) certains milieux sont susceptibles de générer des risques propres, mais également d'en amplifier les effets.
C'est le cas des risques naturels en milieu montagnard. La concentration des aléas potentiels avec la pente, l'altitude, la géomorphologie et les conditions météorologiques locales d'une part, mais également une exploitation et une occupation humaine du territoire montagnard d'autre part génèrent chaque année bon nombre de catastrophes.
Bien que des actions spécifiques au milieu montagnard (service RTM par exemple) soient développés en France, une meilleure information et sensibilisation des usagers de la montagne est aujourd'hui nécessaire.
Le Pantanal Matogrossense
Reflet d'une tectonique récente, le Pantanal matogrossense est une vaste dépression de 140 000 kilomètres carrés qui correspond au Bassin du Rio Paraguay au Brésil. Dans cette plaine à pente insignifiante, l'écoulement est extrêmement lent et hésitant avec une multiplication de lagunes et cuvettes de toutes sortes, une grande mobilité des lits fluviaux, chenaux anastomosés ou éphémères, méandres recoupés... Les paysages sont très variés de telle sorte que l'on peut différencier huit à dix sous-régions en fonction de la hauteur et de la durée des inondations, des modèles de drainage et de la diversité des formations végétales. L'Homme est peu présent dans ce milieu humide... Rares routes et pistes précaires, fazendas d'élevage plus ou moins isolées, quelques villes sur le pourtour qui s'orientent actuellement vers l'écotourisme. Mais l'équilibre du Pantanal est fragile et menacé par les excès de braconnage, les défrichements et incendies, la pollution, la mise en chantier d'un gazoduc entre la Bolivie et le Brésil, et dans un avenir plus lointain, l'approfondissement du Rio Paraguay afin d'assurer une liaison fluviale entre le Rio de la Plata et le Mato Grosso. Le problème ici, comme un peu partout dans le monde, est de trouver une voie médiane qui puisse concilier les nécéssités économiques et l'équilibre écologique.
Introduction - La Moselle ensauvagée
La Moselle, affluent de rive gauche du Rhin, a conservé environ dans la région lorraine en amont de Nancy un lit mobile assorti de forêts alluviales spontanées sur 15 km. La Moselle se caractérise par une mobilité latérale importante liée à un transport sédimentaire grossier conséquent. Le débit interannuel moyen à Epinal est de 38 m3/s, les débits de crue entre crue décennale et cinquantenale varient de 600 à 800 m3/s, ce qui génère inondations et évolutions géomorphologiques marquées. Cette vidéo est l'introduction de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Les bancs vifs
Les bancs vifs ou grèves sont découverts par la Moselle à l’étiage. Ce sont des milieux qui n’existent que lorsque la dynamique naturelle de la rivière a été conservée. Régulièrement inondés, les bancs vifs ne peuvent abriter qu’une végétation temporaire. La plupart des plantes sont des annuelles, et comprennent un grand nombre d’espèces exotiques. Ces plantes colonisent les bancs vifs très rapidement, à partir de graines enterrées dans les sédiments, les bois morts ou les buissons de saules. Les bancs vifs évoluent en fonction des apports sédimentaires : ils peuvent être déplacés ou s’exhausser par dépôts sédimentaires successifs, jusqu’à atteindre le niveau de la plaine alluviale. Parfois, la Moselle butte directement sur la colline, qui constitue un point dur dans son parcours. Cette vidéo est la quatrième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
L'homme dans la vallée
L’installation de l’homme date des temps préhistoriques, mais la forêt alluviale n’a été vraiment défrichée qu’à la fin du Moyen Age. Les défrichements ont été particulièrement marqués sur les marges de la vallée. Les villages de la vallée sont favorisés par la rivière, qui fournit des espaces pour la pâture, des graviers et des étangs, mais en subissent les contraintes (inondations, destructions). Au cours du 19ème siècle, des tentatives d’irrigation ont été faites par les frères Dutac, qui se sont soldées par un échec. Ces canaux ont été toutefois récupérés partiellement par les industriels et les ingénieurs du Canal de l’Est ainsi que certains particuliers qui ont installé des microcentrales. Les perturbations humaines (défrichements, gravières, microcentrales, corsetage localisé) ont modifié l’hydrologie naturelle de la rivière avec exhaussements ou incision, augmentation de la charge sédimentaire grossière, diminution des embâcles). Actuellement, il est interdit de creuser des gravières dans et en bordure du lit mineur, et les embâcles sont laissées en place. Des techniques végétales douces tentent de limiter les défluviations. Ces mesures permettent de conserver les services écologiques offerts par la rivière (eau de bonne qualité, dissipation de l’érosion). Cette vidéo est la huitième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Les embâcles
Les embâcles sont des arbres arrachés des rives par l’érosion latérale de la rivière, ou de l’activité des castors. Ils peuvent être emportés ou fossilisés lors d’inondations ultérieures. Lorsqu’ils sont immobilisés dans le cours d’eau, ils réduisent la section du courant, et accélèrent l’érosion latérale. Ils multiplient les habitats aquatiques, servant de ressources alimentaires et d’abri aux invertébrés aquatiques, et de support de frai pour certains poissons. Au regard de leur intérêt écologique, ils sont davantage respectés dans la gestion des rivières, notamment dans les réserves naturelles. Les arbres morts dans les sédiments peuvent subsister durant des millénaires en absence d’oxygène. L’étude de leurs cernes permet la reconstitution des climats du passé (dendrochronologie). "La vallée de la Moselle a fourni près de 800 troncs subfossiles pour de telles études.
Cette vidéo est la cinquième partie de la ressource La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Les dynamiques fluviales
La Moselle est caractérisée par des processus hydrogéomorphologiques actifs. Sa charge de fond (galets), transportée par saltation et roulement, explique la mobilité latérale de la rivière et l’importance du fuseau de mobilité. Cette charge de fond constitue le facteur fondamental de la diversité de la mosaïque alluviale. Les paysages de la Moselle sont marqués par une succession de berges abruptes concaves et de bancs vifs convexes à galets, colonisés partiellement par une végétation temporaire. Durant les crues hivernales, caractéristiques d’un régime fluvio-océanique, l’eau atteint le sommet de la berge concave. Au-delà il y a submersion, voire défluviation. L’écoulement se fait non seulement dans le lit mineur, mais également dans les graviers du fond de vallée. Cette nappe souterraine y occupe un volume important, qui occupe 1 à 2 km de large pour 8 à 10m de profondeur. Elle circule bien plus lentement que la rivière, à une vitesse de 1m par jour. Aquifère et lit mineur sont en interaction constante. Cette nappe est rechargée en hiver par infiltration des pluies, et massivement et rapidement lors des inondations. Cette vidéo est la deuxième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".