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Des dieux poliades aux dieux des nations
On entend généralement par "divinité poliade" la divinité protectrice d'une cité antique. Cependant, pour ce qui concerne l'idée elle-même de "divinité poliade", "protectrice de la cité", il est utile de faire un petit sondage. L'appellation polias est propre à la seule Athéna, à Athènes bien sûr mais aussi en Arcadie et à Spartes, en Argolide, en Epire, en Eubée, à Théra, à Ios, à Rhodes, à Imbros, à Pergame (culte important) et dans différentes cités d'Asie Mineure et de Grande Grèce. Zeus, lui, est fréquemment qualifié de Polieus en Attique, à Rhodes, à Théra, à Cos, en Asie Mineure, en Grande Grèce, comme Sarapis l'est parfais aussi, en Égypte. On retrouve une Athéna Poliouchos ("soutien de la cité") à Spartes, et peut-être aussi à Athènes, une Aphrodite Poliouchos en Epire, un Zeus Poliouchos à Antioche.
L'effondrement de l'émirat, l'anarchie et les form...
L'effondrement de l'émirat des Chéhab, lié à la crise égypto-ottomane et à l'action des Puissances européennes en Orient, ouvre une longue période d'instabilité au Mont-Liban. Les Ottomans essayent de prévenir tout changements susceptibles d'être inconciliable avec leurs intérêts. Les accords politiques sont ponctués par des guerres internes et des mouvements paysans exprimant des revendications sociales. Les divisions resurgissent.
La violence religieuse dans l'histoire de l'islam ...
Comment peut-on définir « la violence » ? Peut-on analyser la religion comme un mouvement social ou comme une protection identitaire ? Est-ce la religiosité, c'est-à-dire la façon de pratiquer une religion qui conduit à l'usage de la violence, notamment lorsqu'un individu ou un groupe humain tente d'idéologiser cette religion, de la pousser jusqu'à l'extrême, à travers des lectures et des interprétations différentes ?
Quelles sont les causes profondes et les origines lointaines qui ont été derrière la violence dans les débuts de l'histoire de l'Islam ? Comment peut-on analyser ce que des commentateurs appellent une « guerre religieuse » contemporaine légitimée par certains en faisant référence à des caricatures et écritures insultant l'islam et les musulmans ?
La théorie du pouvoir durant le mandat de Fakhr-al...
L'émir Fakhr al-Din (1572-1635) est une figure majeure de l'histoire de la partie orientale de la Méditerranée au XVIIe siècle. Au sein de l'Empire ottoman, divisé en vilayets eux-mêmes subdivisés en sandjaks , il parvient à instaurer une entité proto-étatique puissante, englobant ce qui deviendra le Liban (au XXe siècle) ainsi que certaines régions environnantes. Il profite des guerres de l'Empire ottoman pour élargir son pouvoir et organiser les structures administratives qui lui sont nécessaires. Le règne de l'émir s'étend sur une longue période mais les historiens ne disposent pas d'écrits signés de sa main ( décrets ou correspondance), susceptibles de livrer la conception du pouvoir selon Fakhr al-Din.
Chant et mystique dans l'œuvre de Fayrouz
Comme ses voisins, le Liban, ancien territoire de l'Empire ottoman, puis territoire français est un jeune État (1920) en quête d'identité nationale. Il a dû au cours de son histoire braver plusieurs troubles confessionnels qui lui ont permis d'exister tant bien que mal en tant qu'État-Nation. Cette équation complexe a permis le foisonnement culturel surtout à la fin des années 1950. Le trio composé de Fayrouz et des frères Rahbani représente un symbole national dans cette quête d'identité. Comme l'indique Henru Zoghaib dans sa biographie consacrée aux Rahbani : [...] En fait, ce ne sont pas les deux frères Rahbani seulement qui sont indissociables, mais aussi le trio même Rahbani-Feyrouz. Et c'est cette formule différente qui a donné une identité musicale non pas uniquement au paysage culturel libanais mais plus caste encore, au paysage musical arabe. Et l'apport de ce trio est tellement essentiel qu'il est déjà un patrimoine qui laissera longtemps ses empreintes sur le legs musical et théâtral au Liban et ailleurs.
Les massacres pendant les guerres de religion
De nombreux massacres ont jalonné les huit guerres de religion qu'a connues la France entre 1562 et 1598. Le premier conflit est initié par le massacre de plusieurs dizaines de protestants réunis dans une grange, dans la ville champenoise de Wassy, le 1er mars 1562. À la fin du mois d'août 1572, la Saint-Barthélemy et ses prolongements provinciaux constituent sans doute le point d'orgue de cette violence massacreuse, laquelle tend à décliner dans les années suivantes. De telles exactions ne sont alors pas un fait inédit, ni en Europe, ni au-delà : massacres commis dans la Russie du tsar Ivan le Terrible (r. 1547-1584), massacres au moment de la conquête de Chypre par les Ottomans (1571) et lors des guerres contre la Perse (1576-1590), massacres encore dans le Japon de Hideyoshi (1537-1598) ; les exceptions de la période se trouvent en Asie, pendant le court règne de l'empereur chinois Longqing (r. 1567-1572) et celui, beaucoup plus long, de l'empereur mogol Akbar (r. 1556-1605) qui a cependant construit une partie de son empire par la force. Le sac de Rome en 1527 ou la conquête du plateau aztèque par les conquistadores dans les années 1520 ont donné lieu à des massacres qui ont scandalisé nombre d'observateurs et suscité de vives dénonciations. Le massacre, s'il n'est pas un objet banal, est donc inscrit dans les structures mentales du temps et est souvent référé à son archétype biblique, le massacre des innocents . Les gravures contemporaines, comme celles de Tortorel et Perrissin, mobilisent d'ailleurs implicitement ce type de représentations.
L’impact de l’art religieux sur les sociétés du Ma...
La vie des régions présahariennes du Maroc, contrées désertiques où l’implantation humaine est liée à la maîtrise de l’eau au bord des « oueds », est marquée par la religion qui règlement tous les aspects du quotidien. Elle s’organise autour d’établissements sédentaires particuliers : les ksour, les iguoudar et les zaouias. Les représentations figurées y sont rares, mais pas inexistantes.
Les pratiques politiques en Europe après la ruptur...
La religion est omniprésente dans les sociétés de l'Europe continentale, au XVIe siècles. Mais elle n'est en aucun cas, comme elle l'est devenue en Occident, une affaire strictement privée, voire confidentielle. La relation avec Dieu est alors au cœur de la conscience individuelle, mais aussi de la conscience collective. Elle détermine toutes les modalités et les finalités de l'existence. Ce qui donne son identité à l'Europe d'alors, c'est la conscience de former l'orbis christianus, le 'monde chrétien", dont chacun pense qu'il a vocation à l'universalité, et dont personne n'envisage qu'il puisse être divisé. Son intégrité est garantie par la Papauté, mais aussi par les souverains, qui tous, lors de leur sacre, jurent solennellement de défendre et de protégé l'Eglise, et qui se sentent responsable du "salut éternel" de leurs sujets.
Religions et Argent
Ce dixième module HEMED pose la question du rapport entretenu par les religions à l’argent qui est souvent paradoxal. Si la quête de spiritualité peut être jugée antinomique de l’entreprenariat et de la recherche de richesse, cette dernière est pourtant souvent lue comme le signe d’une élection. Cependant que faire dès lors des riches impies ? Le serpent se mord alors la queue… A l’autre bout du spectre l’on retrouve en effet l’association de l’argent à la magie ou à l’idolâtrie – image incontournable au début du christianisme à travers l’antinomie entre service de Dieu et service à Mamon. Incontournable est aussi la question de la promotion de l’ascèse particulièrement valorisée dans le christianisme mais que l’on rencontre également dans certaines branches du soufisme ou dans la sanctification de l’étude dans le judaïsme. De quoi, dès lors, la richesse ou l’absence de richesse est-elle le signe et comment en même temps assurer une forme de justice et d’équité entre les individus ?