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Langues et états-nations (Une histoire sociale des...
Université Paul-Valéry - Montpellier 3

Les langues nationales et les États-nations

Ce chapitre propose des éclairages concernant les "grandes langues" romanes, celles qui sont devenues langues officielles d'un (ou de plusieurs) État(s). Les cas analysés devraient conduire l'étudiant à expliquer les rapports entre langue, pouvoir et peuple (nation) à partir de la Révolution française, différence entre "langues communes" et "langues nationales" dans le contexte des langues romanes.

L'étudiant sera ainsi en mesure d'évaluer  "le poids des langues" dans le contexte historique de l’apparition des "langues nationales".

Chant et mystique dans l'œuvre de Fayrouz
Le Mans Université

Comme ses voisins, le Liban, ancien territoire de l'Empire ottoman, puis territoire français est un jeune État (1920) en quête d'identité nationale. Il a dû au cours de son histoire braver plusieurs troubles confessionnels qui lui ont permis d'exister tant bien que mal en tant qu'État-Nation. Cette équation complexe a permis le foisonnement culturel surtout à la fin des années 1950. Le trio composé de Fayrouz et des frères Rahbani représente un symbole national dans cette quête d'identité. Comme l'indique Henru Zoghaib dans sa biographie consacrée aux Rahbani : [...] En fait, ce ne sont pas les deux frères Rahbani seulement qui sont indissociables, mais aussi le trio même Rahbani-Feyrouz. Et c'est cette formule différente qui a donné une identité musicale non pas uniquement au paysage culturel libanais mais plus caste encore, au paysage musical arabe. Et l'apport de ce trio est tellement essentiel qu'il est déjà un patrimoine qui laissera longtemps ses empreintes sur le legs musical et théâtral au Liban et ailleurs. 

Le Multiculturalisme canadien
Université Côte d'Azur

La notion de multiculturalisme en tant qu'idéologie :

Pourquoi considérer le concept de multiculturalisme comme étant une idéologie ? Qu’entendons-nous par idéologie ? Le sens que nous attribuerons ici à cette notion, est relativement simple : il s’agit d’un système d’idée qui façonne et/ou constitue une grille particulière d’interprétation du monde. Ainsi, nous pouvons définir le multiculturalisme en tant que courant de pensée, qui prend son essor dans la fin des années ‘70, soit dans un contexte historique où de nombreux Etats-nations se mirent à adopter une nouvelle gestion des mouvements migratoires, à la suite des chocs pétroliers et des premières crises économiques successives. En tant que courant de pensée, le multiculturalisme ne signale pas simplement que les sociétés sont composées d’individus aux appartenances et aux identités culturelles différentes. C’est un fait historique de n’importe quelle société, ce constat est mis en avant périodiquement, selon comment les pouvoirs publics et les médias s’y intéressent. Le multiculturalisme va au-delà de ce constat, « il prône » la valorisation des identités, leur reconnaissance à l’intérieur des Etats. Dans une optique relativiste, le concept de multiculturalisme, met l’ensemble des cultures au même niveau, sans aucune relation de domination à l’intérieur même d’un pays.

Au niveau empirique, le multiculturalisme devient un fait social dès lors que des groupes s’identifient à des identités autres que celle du pays dans lequel ils résident, et qu’ils revendiquent un statut juridique et social équivalent aux membres de la culture dîtes dominante. Il s’agit d’une revendication sociale qui s’inscrit dans une lutte pour la reconnaissance. Nous pouvons prendre l’exemple des autochtones au Canada, qui se battent pour préserver leur statut social. Ce mouvement, a pour origine l’intériorisation par les membres des groupes aux identités particulières, du regard que la société porte sur eux. C’est aussi parce que la société identifie les individus par rapport à une identité donnée, que ces derniers s’identifient à leur tour à cette identité. Il ne nous faut pas oublier, que les individus se construisent socialement au travers du regard d’autrui, ce qui détermine dans leur évolution leur prise de position ou leur choix d’action sociale. C’est en ne reconnaissant pas les autochtones comme étant canadiens, que ces derniers vont renforcer leur identification à leur histoire, à leurs traditions, à leurs langues…

Concernant l’application des idéaux multiculturalistes et des réponses institutionnelles aux revendications des différents groupes sociaux, les Etats tentent de trouver un juste équilibre entre leurs intérêts et la demande sociale afin d’assurer l’unité des pays et leur cohésion sociale respectives. L’Etat fédéral canadien est actuellement le plus abouti concernant l’application d’une politique multiculturelle. En effet, il a su s’organiser pour gérer son immigration tout en prenant des mesures institutionnelles qui permettent aux nouveaux arrivants de ne pas se sentir exclus en facilitant leur insertion professionnelle, en mettant en place des structures dans lesquelles ils peuvent demander des renseignements pratiques... de cette manière les différentes identités sont reconnues et acceptées. La coexistence entre les différentes communautés est ainsi assurée. De plus, les autorités encouragent la participation à la vie sociale des résidents permanents c'est-à-dire des personnes qui ne sont pas originaires du Canada.

L’enjeu politique du multiculturalisme est de créer de l’unité, un héritage commun à tous les individus qui composent la nation canadienne.