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2 résultats pour votre recherche 'Aniconisme'
Tri décroissant par
Le judaïsme antique et l'interdit aniconique
Le Mans Université

Le judaïsme a noué une relation complexe avec les images, d’autant plus qu’il n’est pas monolithique. Dans la Thora, la représentation figurée est condamnée dans des textes à caractère juridique. Plusieurs événements semblent attester cette répulsion très forte des Juifs de l’Antiquité. Mais les découvertes archéologiques au Levant sud obligent à nuancer ce postulat. En effet, les synagogues des périodes romaines et byzantine contiennent de nombreuses mosaïques qui représentent des scènes bibliques, avec même quelques références païennes. Il faut donc envisager le rapport à l’image comme multiple et divers à la fois, selon les courants et les époques, en lien avec les changements politiques de la région.

L’ « art cistercien » : une tradition aniconique d...
Le Mans Université

Comme au sein des autres ordres nouveaux érémitiques de la fin du XIe siècle, des voix se sont rapidement élevées dans les milieux cisterciens pour exprimer de la méfiance vis-à-vis des représentations figurées. Leur porte-parole le plus explicite fut Bernard de Clairvaux, qui dénonçait, vers 1124-1125, la présence de représentations figurées dans les abbayes bénédictines, qu’il jugeait néfaste pour l’activité de méditation des moines. De fait, les historiens de l’art du milieu du XXe siècle ont cru pouvoir discerner l’existence d’un « art cistercien » médiéval, reconnaissable notamment par son dépouillement décoratif et son renoncement aux représentations figurées peintes ou sculptées alors habituelles dans les autres institutions religieuses. Les études les plus récentes ont cependant permis de nuancer ce supposé « aniconisme cistercien ».