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2 résultats pour votre recherche 'Art cistercien'
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L’ « art cistercien » : une tradition aniconique d...
Le Mans Université

Comme au sein des autres ordres nouveaux érémitiques de la fin du XIe siècle, des voix se sont rapidement élevées dans les milieux cisterciens pour exprimer de la méfiance vis-à-vis des représentations figurées. Leur porte-parole le plus explicite fut Bernard de Clairvaux, qui dénonçait, vers 1124-1125, la présence de représentations figurées dans les abbayes bénédictines, qu’il jugeait néfaste pour l’activité de méditation des moines. De fait, les historiens de l’art du milieu du XXe siècle ont cru pouvoir discerner l’existence d’un « art cistercien » médiéval, reconnaissable notamment par son dépouillement décoratif et son renoncement aux représentations figurées peintes ou sculptées alors habituelles dans les autres institutions religieuses. Les études les plus récentes ont cependant permis de nuancer ce supposé « aniconisme cistercien ».

Religions et représentation figurée
Le Mans Université

Au cours de la problématique de la représentation figurée sont posées, depuis 25 siècles et pour des croyants de différentes confessions, trois questions :

Comment représenter ce qui est conçu comme transcendant ? Est-il possible, souhaitable et permis de restituer par la plume, le pinceau ou divers autres instruments un geste créateur concernant le vivant ? Quel type de relation le croyant/la croyante peut-il/elle ou doit-il/elle entretenir avec cette représentation ?

L’intérêt de cette histoire consiste à montrer que chacune des traditions religieuses, en fonction des lieux et des moments, a pu véhiculer des positions contradictoires. Trois moments apparaissent particulièrement saillants : les VIIe-VIe siècle avant l’ère chrétienne, marqués par la mise par écrit d’un interdit et de récits montrant que celui-ci n’a pas toujours prévalu ; le VIIIe siècle au cours duquel se cristallisent pour les juifs, chrétiens et musulmans les principaux termes théoriques du rapport religieux à l’image ; les XIXe et XXe siècles marqués par une impossibilité croissante de la maîtrise du flux des représentations pour des raisons à la fois techniques et politiques.