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Quelques doctrines politiques dans la pensée de la...
- Introduction
- Martin Luther : l'exigence de l'obéissance au prince
- Jean Calvin, ou la porte entrouverte à la résistance politique
La Réforme religieuse est l'événement le plus important de l'histoire européenne du XVIe siècle : si la notion même de réforme est très ancienne, et que de nombreuses voix s'étaient fait entendre dans les derniers siècles du Moyen Age pour appeler à une réforme de l'Eglise, dans sa tête (la hiérarchie, la papauté) et dans ses membres (les fidèles), la Réforme lancée par Martin Luther en Allemagne, par Huldrych Zwingli en Suisse, par Jean Calvin à Genève va contribuer à redessiner la carte de l'Europe, séparée dès la seconde moitié du XVIe siècle en deux fronts confessionnels.
Le réfugié huguenot au cœur de constructions ident...
Au cours du XVIIe et surtout su XIXe siècle, le refugié français pour cause de religion devient une figure emblématique. Les historiens français s'en saisissent pour le placer soit à l'origine du "désastre" de la Révolution, soit à la source de la "libération" de 1789 : d'un côté une France à tendance monarchiste majoritairement catholique, de l'autre une France républicaine, libérale, démocrate et laïque.
Calvin rédacteur de la Déclaration des Droits de l...
Dans un discours prononcé en 1909, Émile Doumergue, auteur d'un monumental ouvrage sur le réformateur Calvin, défendait l'idée selon laquelle les « vraies origines de la démocratie moderne » plongeraient leurs racines chez Calvin lui-même. Il écrivait notamment à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance du Réformateur : « S'il est incontestable que la Déclaration des Droits de l'homme [Doumergue fait bien sûr allusion à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen promulguée par la Révolution française.] est le drapeau qui flotte sur le plus de pays du monde, en attendant qu'il flotte sur tous, il n'est pas moins incontestable que cette Déclaration, non pas dans la forme exacte que lui donna accidentellement la Révolution, mais dans [ses] éléments constitutifs et impérissables, ne vient ni de l'Amérique, ni de l'Angleterre. Elle vient tout d'abord des disciples français de Calvin et de Calvin lui-même. »
Sébastien Castellion : un réquisitoire contre la v...
Le nom de Sébastien Castellion ne figure pas parmi les plus connus des humanistes du XVIe siècle ni des intellectuels de la Réforme protestante. Disciple d'abord et même ami de Jean Calvin, à Strasbourg puis à Genève, Castellion attire sur lui les suspicions du réformateur et se réfugie à Bâle où il vit d'expédients (enseignant de grec à l'Académie, éditeur, ouvrier imprimeur).
On lui doit plusieurs traductions, notamment de la Bible (traductions latine et française), ainsi qu'un certain nombre de textes qui furent aussitôt condamnés comme subversifs (comme le Conseil à la France désolée de 1562) ou qui ne furent jamais publiés de son vivant : le Libelle contre Calvin ne sera par exemple publié qu'au XVIIe siècle et le De haereticis non puniendis (littéralement : « Il ne faut pas punir les hérétiques »), pour donner un autre exemple, attendra même sa publication jusqu'au XXe siècle.
Changement confessionnel et accès à l'indépendance...
Le 21 mai 1536, l'assemblée des Citoyens de la ville de Genève accepte de se convertir à la Réforme mettant ainsi un terme au processus d'indépendance politique et religieuse entamé au début du XVIe siècle. Depuis 1517, les nouvelles idées réformées inspirées par Luther se répandent à travers le Saint Empire romain germanique gagnant peu à peu le reste de l'Europe. Sous l'influence de différents prédicateurs, les principes luthériens se diversifient et donnent naissance à des courants théologiques variés. À Genève, ce sont les idées de Guillaume Farel et de Jean Calvin qui influencent les nouvelles pratiques religieuses. Pour les Genevois, le changement confessionnel entérine la scission d'avec l'Église catholique romaine et coïncide avec la fin de la dépendance politique de la cité envers le prince-évêque et le duché de Savoie.
La coexistence confessionnelle dans le Saint-Empir...
A compter du XVIe siècle, l'Europe se divise en plusieurs confessions, tout d'abord la confession catholique et luthérienne et par la suite calviniste ; c'est donc un monde en pleine recomposition dans lequel va plonger Dom Loupvent. Dom Loupvent, qui a sa façon, découvre une porte d'entrée pour la coexistence confessionnelle. Cela n'était pas évident. En effet bien après Dom Loupvent, le Saint-Empire est soumis à de fortes pressions politiques et confessionnelles auxquelles doit faire face Charles Quint, l'empereur du Saint-Empire, qui doit penser à une recomposition de l'ensemble de cette structure très complexe, structure politique, structure confessionnelle et territoriale qu'est le Saint-Empire. A compter du milieu du XVIe siècle l'éviction du protestantisme est absolument impensable et l'empereur doit composer avec les différentes confessions protestantes afin de jeter les bases de ce qui devient une coexistence officielle entre les confessions et non plus une coexistence de composition au gré des événements.
Protestantisme et capitalisme : la théorie de Max ...
Lorsqu'il est question d'étudier les liens entre religion et argent, un nom vient tout de suite à l'esprit : Max Weber. Son ouvrage, paru en 1905, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, est peut-être l'œuvre traitant des liens entre religion et finance qui a fait couler le plus d'encre, en Occident du moins, par ses côtés polémiques mais aussi parce qu'il est l'un des textes fondateurs de la sociologie moderne. Vieux de plus de cent ans, réédité de nombreuses fois, traduit en de multiples langues, ce texte peut être considéré comme un objet d'histoire et la théorie qu'il contient doit être mise dans son contexte. Autrement dit, la question ici n'est pas tant de savoir si Max Weber a tort ou raison mais de comprendre pourquoi il énonce un rapport de cause à conséquence entre protestantisme et capitalisme en Allemagne, à l'aube du XXe siècle, et comment il le fait, c'est-à-dire sur quelle base, sur quels documents et avec quelles idées préconçues. La thèse de Weber, dans sa formulation la plus caricaturale, dit ceci : le protestantisme ou le calvinisme est à l'origine de l'essor du capitalisme (capitalisme entendu généralement avant tout comme progrès et croissance économique). Pour commencer, nous allons nuancer cette formulation caricaturale en reprenant les écrits de Max Weber et les commentateurs de son œuvre. Dans un deuxième temps, nous chercherons à situer le travail de Max Weber dans son contexte et à comprendre les questions qu'il se pose. En troisième lieu, nous verrons comment il construit son raisonnement. Enfin, dans la dernière partie, nous traiterons des critiques faites à la thèse de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme.
Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions.
Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle.
Conférenciers (Les philosophes et la bible, 2/4)
Des enseignants et chercheurs spécialistes des différents philosophes de la série présentent ici l’usage que chacun d’eux fait de la Bible – qu’il s’en serve comme simple réservoir d’exemples historiques, comme source de réflexion anthropologique, comme véritable instrument d’édification ou comme moyen de limiter la puissance du pouvoir religieux au profit de la liberté de conscience.