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Les protestantismes et la mystique : affinités et ...
Ce cours s'inspire largement des travaux de Michel Cornuz : Le protestantisme et la mystique, Genève, Labor et Fides, 2003 ; "Dossier : Les protestants et la mystiques", Evangile et liberté, n°75, mars 2004.
Un premier temps posera de voir rapidement pourquoi mystique et protestantisme sont souvent présentés comme inconciliables. Puis, un parcours historique sera abordé, avec quelques figures marquantes de la spiritualité protestantes de l'époque moderne qui ont un lien avec la mystique : Luther, tout d'abord, le père de la Réformation dont 2017 a célébré le 500e anniversaire (en référence à la publication des 95 thèses du réformateur le 31 octobre 1517) puis deux autres figures, bien moins connues, que sont Jacob Böhme et Gerhard Tersteegen.
La coexistence confessionnelle dans le Saint-Empir...
A compter du XVIe siècle, l'Europe se divise en plusieurs confessions, tout d'abord la confession catholique et luthérienne et par la suite calviniste ; c'est donc un monde en pleine recomposition dans lequel va plonger Dom Loupvent. Dom Loupvent, qui a sa façon, découvre une porte d'entrée pour la coexistence confessionnelle. Cela n'était pas évident. En effet bien après Dom Loupvent, le Saint-Empire est soumis à de fortes pressions politiques et confessionnelles auxquelles doit faire face Charles Quint, l'empereur du Saint-Empire, qui doit penser à une recomposition de l'ensemble de cette structure très complexe, structure politique, structure confessionnelle et territoriale qu'est le Saint-Empire. A compter du milieu du XVIe siècle l'éviction du protestantisme est absolument impensable et l'empereur doit composer avec les différentes confessions protestantes afin de jeter les bases de ce qui devient une coexistence officielle entre les confessions et non plus une coexistence de composition au gré des événements.
Protestantisme et capitalisme : la théorie de Max ...
Lorsqu'il est question d'étudier les liens entre religion et argent, un nom vient tout de suite à l'esprit : Max Weber. Son ouvrage, paru en 1905, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, est peut-être l'œuvre traitant des liens entre religion et finance qui a fait couler le plus d'encre, en Occident du moins, par ses côtés polémiques mais aussi parce qu'il est l'un des textes fondateurs de la sociologie moderne. Vieux de plus de cent ans, réédité de nombreuses fois, traduit en de multiples langues, ce texte peut être considéré comme un objet d'histoire et la théorie qu'il contient doit être mise dans son contexte. Autrement dit, la question ici n'est pas tant de savoir si Max Weber a tort ou raison mais de comprendre pourquoi il énonce un rapport de cause à conséquence entre protestantisme et capitalisme en Allemagne, à l'aube du XXe siècle, et comment il le fait, c'est-à-dire sur quelle base, sur quels documents et avec quelles idées préconçues. La thèse de Weber, dans sa formulation la plus caricaturale, dit ceci : le protestantisme ou le calvinisme est à l'origine de l'essor du capitalisme (capitalisme entendu généralement avant tout comme progrès et croissance économique). Pour commencer, nous allons nuancer cette formulation caricaturale en reprenant les écrits de Max Weber et les commentateurs de son œuvre. Dans un deuxième temps, nous chercherons à situer le travail de Max Weber dans son contexte et à comprendre les questions qu'il se pose. En troisième lieu, nous verrons comment il construit son raisonnement. Enfin, dans la dernière partie, nous traiterons des critiques faites à la thèse de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme.
Des catholiques repoussés par la colonisation prot...
Une bonne partie de l'aristocratie d'origine irlandaise est, très tôt, hostile aux Plantations, non seulement pour des raisons culturelles et religieuses, mais aussi politiques : le développement de l'administration anglaise menace en effet sa propre autorité sur les populations gaéliques. Hugh O'Neill, comte de Tyrone et chef d'une puissante famille de l'Ulster, prend la tête d'une insurrection dès 1594. Confronté à l'expansion écossaise et anglaise dans sa province où il tient à joue un rôle de premier plan, il se place à la tête d'une confédération des chefs de l'Ulster qui ont entrepris une campagne contre les garnisons et les représentants de l'autorité anglaise qu'incarnait Henry Bagenal.
La révocation de l'édit de Nantes (1685). (Migrati...
En 1685, alors qu'il est au faîte de sa puissance politique, le roi Louis XIV signe un édit par lequel il révoque un édit précédent promulgué à Nantes, en 1598, par son grand père Henri IV. L'édit de Nantes a été déclaré "perpétuel et irrévocable", mais tout le monde sait que cette formule ne garantit rien, dans la mesure où tout monarque est juridiquement habilité à revenir sur les décisions d'un prédécesseur. La révocation de l'édit de Nantes ( ou Révocation) a, dès le XVIIIe siècle, été reconnue par beaucoup, y compris par un courant au sein du catholicisme français, comme une catastrophe humaine, économique et politique.
Capitalisme, finance et religions - Enjeux contemp...
Composé de : Protestantisme et capitalisme : la théorie de Max Weber - Sarah Scholl (Université de Genève) Être riche et chrétien. Les associations catholiques des dirigeants, cadres et patrons (1920-2019) (Belgique-France) - Cécile Vanderpelen (Université Libre de Bruxelles) Les enjeux de la finance islamique contemporaine : le cas du Maroc - Abdelkrim Madoun (Université Ibn Zohr Agadir) Le financement public du culte musulman en Europe - Caroline Sägesser (Université Libre de Bruxelles)
La mystique comme émancipation religieuse, la voie...
Madame Guyon a vécu dans le royaume de France à une époque couramment désignée comme le "Grand Siècle". Sous le règne de Louis XIV, la religion catholique règne en maîtresse et étouffera bientôt, avec la révocation de l'édit de Nantes (1685), les restes de protestantisme que Richelieu avait laissé debout. Issue d'un milieu de petite noblesse, celle qui deviendra Madame Guyon est mariée à 16 ans à un riche bourgeois, beaucoup plus âgé qu'elle. Quatre enfants naissent de ce mariage, mais elle est malheureuse : son mari est rustre et sa belle-mère, une marâtre dominatrice. Tableau classique, qu'on peut voir décrit dans La vie par elle-même. Mais ce qui nous intéressera ici est la manière dont Madame Guyon trouve une issue à sa situation désespérante. Elle se tourne d'abord vers la piété traditionnelle. Elle suit assidument les célébrations religieuses à l'Eglise, elle prie. Mais elle n'y trouve aps son compte.
MOOC d'introduction à la théologie protestante com...
Ce MOOC est proposé par des enseignants des Universités de Strasbourg et de Genève, où la théologie fait partie des disciplines universitaires. Il s’agit d’un MOOC d’introduction : treize spécialistes y font découvrir ce qu’on apprend en faculté de théologie et avec quels outils on y aborde la question de Dieu.
En théologie protestante, on étudie le rapport entre les humains et Dieu tel que le conçoit le christianisme. On essaie de penser Dieu
- à partir de l’analyse des textes bibliques,par l’examen des écrits,
- des événements et des personnes qui ont marqué l’histoire du christianisme et du protestantisme,dans une réflexion sur les concepts,
- les représentations et normes qui en sont issus,à travers une enquête menée sur les communautés chrétiennes actuelles et sur leurs pratiques.
Ces quatre types d’approche – biblique, historique, systématique et pratique – sont présentés ici avec les méthodes scientifiques qui leur sont propres.
Un thème unique tient lieu de fil rouge : « Croire ». Il ouvre à un questionnement sur le lien entre croire et penser. Il permet aussi d’expérimenter la pluralité des approches qui fait la spécificité de la théologie comme discipline universitaire.
Plan de cours
Semaine 1. Introduction. « Je crois, donc je pense. »
Semaine 2. Penser Dieu. Les textes bibliques
Semaine 3. Penser Dieu. Des écrits, des évènements, des hommes et des femmes
Semaine 4. Penser Dieu. Des concepts, des représentations, des normes
Semaine 5. Penser Dieu. Des communautés et des pratiques
Semaine 6. La théologie protestante : des disciplines en dialogue
Le créationnisme dans les milieux évangéliques éta...
A la différence d'autres sujets liés à l'histoire des sciences, le créationnisme est une question sensible dans un certain nombre de milieux religieux contemporains. Ce caractère sensible implique d'expliciter d'entrée de jeu le lieu d'où l'on parle et la position méthodologique que l'on suit. L'optique adoptée est celle de l'histoire du christianisme. Il ne faut donc chercher dans ces pages ni une contribution à l'histoire des sciences en tant que telle, ni un exposé philosophique ou théologique sur la question de la création du monde. Formé dans le contexte d'une université européenne (celle de Genève, en Suisse), qui doit son origine au contexte chrétien, notamment au protestantisme, et qui revendique aujourd'hui une orientation laïque, l'auteur de ce chapitre enseigne dans une Faculté qui garantit à ses membres la liberté académique, ce qui exclut toute inféodation à quelque position idéologique que ce soit, fût-elle défendue par tel ou tel lobby protestant.
Dans ce cadre, le créationnisme est historiquement considéré comme une doctrine qui part de certitudes religieuses, en l'occurrence la notion de création telle qu'elle est interprétée à partir de la Bible et qui cherche à vérifier ces certitudes en leur apportant la caution de la science. D'un point de vue philosophique, une telle démarche mêle des catégories qui doivent être méthodologiquement distinguées, en cela qu'elle postule une finalité à tous les phénomènes naturels et qu'elle se fonde sur des textes considérés comme révélés (la Bible, et en particulier le récit de la création tel qu'il figure dans les premiers chapitres de la Genèse) pour élaborer un discours à prétention scientifique. Paul Clavier a montré, du point de vue philosophique qui est le sien, qu'il est parfaitement possible d'envisager une philosophie ou une théologie dans laquelle un agent transcendant a joué ou joue un rôle dans le surgissement et dans le devenir du monde (cf. Qu'est-ce que le créationnisme ?, 2012). Mais il s'agit alors d'une affirmation métaphysique, qui ne saurait d'aucune façon interférer avec la démarche scientifique. Ces raisons, qu'on pourrait longuement développer, justifient d'une part que le créationnisme ne soit pas considéré comme une science, mais bien comme une idéologie religieuse (et cela quoi qu'en disent ses porte-parole) ; d'autre part que cette doctrine ne soit pas enseignée dans les facultés des sciences des universités européennes.