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Le réfugié huguenot au cœur de constructions ident...
Au cours du XVIIe et surtout su XIXe siècle, le refugié français pour cause de religion devient une figure emblématique. Les historiens français s'en saisissent pour le placer soit à l'origine du "désastre" de la Révolution, soit à la source de la "libération" de 1789 : d'un côté une France à tendance monarchiste majoritairement catholique, de l'autre une France républicaine, libérale, démocrate et laïque.
Le Refuge huguenot (v. 1660 – v. 1750). (Migration...
Les réfugiés de 1685 trouvent sur leur route des Églises réformées francophones déjà plantées par leurs coreligionnaires. Depuis certaines régions de France ou de l'actuelle Belgique, ils ont fui les persécutions nées des guerres de religions au XVIe siècle puis la dégradation des conditions d'application de l'Édit de Nantes ("l'étouffement à petites goulées", Janine Garrisson) au XVIIe siècle. Dès les années 1660, les autorités politiques et religieuses de certains pays du "Refuge" commencent à consigner ce qui concerne ces réfugiés protestants dans des registres particuliers. Les réfugiés s'orientent principalement vers les pays protestants d'Europe : la Suisse, l'Allemagne, .... Un plus petit nombre se rend dans les pays scandinaves et en Russie ; un dernier groupe, souvent un deuxièmement temps, prend la route de l'Amérique ou de l'Afrique du Sud.
Comment les sociétés gèrent-elles leur diversité l...
C’est une question très vaste. On peut prendre quatre exemples pour montrer les différences qu’il peut y avoir entre les pays. Donc je vais parler de la France, des États-Unis, de l’Afrique du Sud et de la Suisse. Pour commencer avec la France, on sait que ...
Approfondissement théorique : l’évolution métropol...
L’espaces public sous ses différentes formes (rues, places, parcs, halles publiques…), est une composante essentielle de la ville. Le sociologue suisse Michel Bassand (2001) propose de concevoir la ville non pas comme une réalité uniquement physique, figée dans le temps, mais comme un phénomène, le phénomène urbain, qui subit un processus de transformation permanente. Cette transformation est due essentiellement aux orientations politiques, économiques, culturelles ainsi que des usages. Ceci influe directement sur l’aménagement des espaces publics.
Repenser son enseignement en temps de pandémie : o...
Le 15 septembre dernier a eu lieu le séminaire de rentrée du service dans des conditions particulières et inédites : 76 personnes étaient connectées à distance via l’application Zoom et 8 personnes étaient en présentiel dans une classe du CRI (Centre de Recherches Interdisciplinaires, 8-10 rue Charles V, 75004 Paris) avec une partie de l’équipe, de 14h à 17h30.
Ce premier temps un peu formel du séminaire, a été introduit par Raphaël Costambeys (Délégué général d’ASPC), et en visioconférence Denis Berthiaume (Vice-recteur aux études et à la recherche à l’Université de l’Ontario français, Toronto) et Bernadette Charlier (Doyenne de de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université de Fribourg, Suisse). A cette occasion, les enseignants présents en ligne et en présentiel ont également partagé leurs expérimentations et ont témoigné de leur créativité pour cette rentrée. Les différentes interventions de ce séminaire sont déclinées dans plusieurs vidéos distinctes.
Quelques doctrines politiques dans la pensée de la...
- Introduction
- Martin Luther : l'exigence de l'obéissance au prince
- Jean Calvin, ou la porte entrouverte à la résistance politique
La Réforme religieuse est l'événement le plus important de l'histoire européenne du XVIe siècle : si la notion même de réforme est très ancienne, et que de nombreuses voix s'étaient fait entendre dans les derniers siècles du Moyen Age pour appeler à une réforme de l'Eglise, dans sa tête (la hiérarchie, la papauté) et dans ses membres (les fidèles), la Réforme lancée par Martin Luther en Allemagne, par Huldrych Zwingli en Suisse, par Jean Calvin à Genève va contribuer à redessiner la carte de l'Europe, séparée dès la seconde moitié du XVIe siècle en deux fronts confessionnels.
Histoire(s) de l'ergonomie (6/7) - L’essaimage : l...
HISTOIRE(S) DE L'ERGONOMIE (6/7) - L’ESSAIMAGE : LA DIFFUSION ET L’INTERNATIONALISATION« L’essaimage : la diffusion et l’internationalisation » constitue la sixième partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie.Le développement de l’ergonomie en Europe (Suisse, Belgique, Pologne) est indissociable de l’ergonomie française et francophone. De grandes figures ont jalonné depuis plus de 50 ans les étapes de son évolution : Etienne Grandjean à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ; Paule Rey à l’Université de Genève ; Jean-Marie Faverge et André Ombredane à l’Université Libre de Bruxelles ; et bien plus tôt, Wojciech Jastrzebowski à l’université de Varsovie.Le développement de l’ergonomie en Amérique du Nord et du Sud est au carrefour de deux courants de pensée : celui des Human Factors porté par les pays anglo-saxons et celui de l’activité porté par les pays européens et plus particulièrement par la France. Cette double appartenance ressort des propos tenus par les différents représentants du continent américain.Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec Nelcy Arévalo Pinilla, Tahar-Hakim Benchekroun, François Daniellou, Sounkalo Djibo, Bronislav Kapitaniak, Véronique de Keyser, Monique Lortie, René Patesson, Daniel Ramaciotti, Jean-Marc Robert, Laerte Idal Sznelwar et Gérard Valléry.
Module 4 : l'analyse des fonctions, des usages et ...
La condition essentielle du fonctionnement d'un espace public est sa fréquentation. Celle-ci est tributaire de l’intérêt qu’elle peut avoir pour la population urbaine et est à la fois parmi les principales causes et conséquences de la présence d'un certain nombre de fonctions. Ce module étudie ainsi les fonctions abritées par la place et leur relation avec les usages (fréquentations) et avec les appropriations de l’espace public. Plus particulièrement la distribution spatiale des fonctions autour d’une place est révélatrice de bien de fonctionnements.
Les différentes fonctions participent d’une manière ou d’une autre à la fréquentation de la place. Ainsi, différentes catégories d’usagers et d’usages peuvent cohabiter. Ces derniers varient selon les moments de la journée, les jours de la semaine voir selon les saisons. Même s’il existe des places plus ou moins spécialisées dans l’accueil d’un certain type de fonctions, le meilleur fonctionnement de l’espace public semble être assuré par une certaine mixité des fonctions abritées. Or, cela n’est pas sans poser des problèmes, car l’ensemble des fonctions et leur répartition dans l’espace peuvent engendrer des synergies et/ou des conflits d'usage.
La notion d’appropriation renvoie par contre aux aspects formels et informels du contrôle de l’espace. Espaces publics, semi-publics et privés concourent à assurer le bon fonctionnement de la place.
Des approfondissements théoriques permettront enfin d’explorer la théorie de l’urbaniste américaine Jane Jacobs sur le rôle des espaces publics dans les fonctionnements urbains et celle du sociologue suisse Michel Bassand sur la transformation métropolitaine des places centrales et sur le jeu d’acteurs qui les caractérise.
Le créationnisme dans les milieux évangéliques éta...
A la différence d'autres sujets liés à l'histoire des sciences, le créationnisme est une question sensible dans un certain nombre de milieux religieux contemporains. Ce caractère sensible implique d'expliciter d'entrée de jeu le lieu d'où l'on parle et la position méthodologique que l'on suit. L'optique adoptée est celle de l'histoire du christianisme. Il ne faut donc chercher dans ces pages ni une contribution à l'histoire des sciences en tant que telle, ni un exposé philosophique ou théologique sur la question de la création du monde. Formé dans le contexte d'une université européenne (celle de Genève, en Suisse), qui doit son origine au contexte chrétien, notamment au protestantisme, et qui revendique aujourd'hui une orientation laïque, l'auteur de ce chapitre enseigne dans une Faculté qui garantit à ses membres la liberté académique, ce qui exclut toute inféodation à quelque position idéologique que ce soit, fût-elle défendue par tel ou tel lobby protestant.
Dans ce cadre, le créationnisme est historiquement considéré comme une doctrine qui part de certitudes religieuses, en l'occurrence la notion de création telle qu'elle est interprétée à partir de la Bible et qui cherche à vérifier ces certitudes en leur apportant la caution de la science. D'un point de vue philosophique, une telle démarche mêle des catégories qui doivent être méthodologiquement distinguées, en cela qu'elle postule une finalité à tous les phénomènes naturels et qu'elle se fonde sur des textes considérés comme révélés (la Bible, et en particulier le récit de la création tel qu'il figure dans les premiers chapitres de la Genèse) pour élaborer un discours à prétention scientifique. Paul Clavier a montré, du point de vue philosophique qui est le sien, qu'il est parfaitement possible d'envisager une philosophie ou une théologie dans laquelle un agent transcendant a joué ou joue un rôle dans le surgissement et dans le devenir du monde (cf. Qu'est-ce que le créationnisme ?, 2012). Mais il s'agit alors d'une affirmation métaphysique, qui ne saurait d'aucune façon interférer avec la démarche scientifique. Ces raisons, qu'on pourrait longuement développer, justifient d'une part que le créationnisme ne soit pas considéré comme une science, mais bien comme une idéologie religieuse (et cela quoi qu'en disent ses porte-parole) ; d'autre part que cette doctrine ne soit pas enseignée dans les facultés des sciences des universités européennes.