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Les autochtones du Canada
Les autochtones du Canada n’entrent pas dans le cadre du « Multiculturalisme » canadien, car ce dernier est une politique explicite d’immigration et d’intégration de nouveaux arrivants, mais ils font partie de la diversité culturelle du pays.
Les histoires de grandes conquêtes sont toujours heureuses pour les conquérants ; le sort des conquis est moins aventureuse, et la vision des faits est rarement relaté en intégrant les mêmes éléments. L’arrivée des français et anglais aux XVIème et XVIIème siècles a marqué la fin de l’autonomie des autochtones. Les systèmes politiques, militaires, religieux, et judiciaires des nouveaux arrivants ont conjugués leurs forces et domaines d’expertise afin de déposséder les autochtones de leurs terres d’abord, et dans une certaine mesure, de leur identité culturelle. Malgré la « richesse de la complémentarité », les humains vivent la différence de l’autre le plus souvent comme un danger. Face à une minorité différente, le plus simple pour la culture dominante est de chercher à assurer que l’autre soit « intégré ».
Aujourd’hui, au Canada, il y a trois catégories officielles d’autochtones : les Indiens, les Inuits et les Métis. Les Indiens et les Inuits représentent les premiers peuples à avoir colonisé le Canada. Comme il est résumé par Bone (2002), les scientifiques pensent que les premiers humains à avoir colonisé le Canada arrivèrent de l’Asie par le Détroit de Béring il y a environ 30 à 40 ka. Ils ont pu traverser le détroit à pied à la poursuite de gibier puisque le niveau de la mer était de l’ordre de 100 m plus bas à cause d’une période glaciaire (Wisconsinan). Vers -12 à -18 ka, un corridor libre de glace s’ouvra à l’est des rocheuses et ces premiers chasseurs ont pu migrer vers le sud. La colonisation de l’est de l’Arctique fut beaucoup plus tardive. Cette région fut peuplée vers -5 ka lors du retrait des glaciers par des chasseurs qui avaient développé des techniques de chasse en mer (phoques, baleines, autres mammifères marins…).
Les statistiques sur la localisation des autochtones au Canada aujourd’hui proviennent du site de Statistiques Canada cité en introduction et dans la rubrique Source des Données.
Le Multiculturalisme canadien
La notion de multiculturalisme en tant qu'idéologie :
Pourquoi considérer le concept de multiculturalisme comme étant une idéologie ? Qu’entendons-nous par idéologie ? Le sens que nous attribuerons ici à cette notion, est relativement simple : il s’agit d’un système d’idée qui façonne et/ou constitue une grille particulière d’interprétation du monde. Ainsi, nous pouvons définir le multiculturalisme en tant que courant de pensée, qui prend son essor dans la fin des années ‘70, soit dans un contexte historique où de nombreux Etats-nations se mirent à adopter une nouvelle gestion des mouvements migratoires, à la suite des chocs pétroliers et des premières crises économiques successives. En tant que courant de pensée, le multiculturalisme ne signale pas simplement que les sociétés sont composées d’individus aux appartenances et aux identités culturelles différentes. C’est un fait historique de n’importe quelle société, ce constat est mis en avant périodiquement, selon comment les pouvoirs publics et les médias s’y intéressent. Le multiculturalisme va au-delà de ce constat, « il prône » la valorisation des identités, leur reconnaissance à l’intérieur des Etats. Dans une optique relativiste, le concept de multiculturalisme, met l’ensemble des cultures au même niveau, sans aucune relation de domination à l’intérieur même d’un pays.
Au niveau empirique, le multiculturalisme devient un fait social dès lors que des groupes s’identifient à des identités autres que celle du pays dans lequel ils résident, et qu’ils revendiquent un statut juridique et social équivalent aux membres de la culture dîtes dominante. Il s’agit d’une revendication sociale qui s’inscrit dans une lutte pour la reconnaissance. Nous pouvons prendre l’exemple des autochtones au Canada, qui se battent pour préserver leur statut social. Ce mouvement, a pour origine l’intériorisation par les membres des groupes aux identités particulières, du regard que la société porte sur eux. C’est aussi parce que la société identifie les individus par rapport à une identité donnée, que ces derniers s’identifient à leur tour à cette identité. Il ne nous faut pas oublier, que les individus se construisent socialement au travers du regard d’autrui, ce qui détermine dans leur évolution leur prise de position ou leur choix d’action sociale. C’est en ne reconnaissant pas les autochtones comme étant canadiens, que ces derniers vont renforcer leur identification à leur histoire, à leurs traditions, à leurs langues…
Concernant l’application des idéaux multiculturalistes et des réponses institutionnelles aux revendications des différents groupes sociaux, les Etats tentent de trouver un juste équilibre entre leurs intérêts et la demande sociale afin d’assurer l’unité des pays et leur cohésion sociale respectives. L’Etat fédéral canadien est actuellement le plus abouti concernant l’application d’une politique multiculturelle. En effet, il a su s’organiser pour gérer son immigration tout en prenant des mesures institutionnelles qui permettent aux nouveaux arrivants de ne pas se sentir exclus en facilitant leur insertion professionnelle, en mettant en place des structures dans lesquelles ils peuvent demander des renseignements pratiques... de cette manière les différentes identités sont reconnues et acceptées. La coexistence entre les différentes communautés est ainsi assurée. De plus, les autorités encouragent la participation à la vie sociale des résidents permanents c'est-à-dire des personnes qui ne sont pas originaires du Canada.
L’enjeu politique du multiculturalisme est de créer de l’unité, un héritage commun à tous les individus qui composent la nation canadienne.
Introduction aux discours coloniaux
Sans ignorer l'importance et l'impact des études postcoloniales qui font d'ailleurs l'objet d'un chapitre, ce cours analyse les discours portés par les écrivains, journalistes, hommes politiques, explorateurs, voyageurs, colons, « coloniaux », militaire (Lyautey, Gallieni...) etc. de l'ère coloniale.
On montre qu'il n'y a pas un discours colonial, mais bien des discours, et combien la question coloniale a été la matrice de débats qui ont aujourd'hui trouvé de nouveaux terrains de résurgence, sous d'autres termes, et dans d'autres lieux. En déclinant les différents thèmes de ces discours, qui posent aussi bien la question de la société coloniale que du personnel qui la compose, que la manière dont peut être conduite la colonisation, à quelles formes doit obéir l'administration des colonies, quelles valeurs la justifient, etc., on est amené à faire une analyse de textes nombreux et divers qui disent un moment de l'histoire européenne des idées.
On proposera ainsi de reconsidérer les discours coloniaux à partir de leur contexte historique et discursif. Il s'agit par là de remettre en question les enseignements généralement réducteurs d'une problématique qui doit être resituée dans ce que les historiens anglo-saxons appellent les « connected histories », et qui peut être prolongée dans une perspective qu'on pourrait appeler les « discours en contact ».
Problème flash dans l'introduction.
Le discours descriptif. Des indigènes (Cours : Int...
Depuis, disons, les années 1990, une abondante littérature a été produite sur les écrits coloniaux : reportages, mémoires, récits de voyages, romans, etc. On écrit un article sur tel explorateur, tel romancier, que souvent l'on a redécouvert, c'est-à-dire découvert, tant ces écrits de l'ère coloniale étaient tombés dans l'oubli. L'intérêt d'ailleurs, pour l'auteur d'un article ou d'une communication, consiste à exhumer tel ouvrage, à le présenter, à le résumer, à le commenter. (Extrait de l'introduction du chapitre par l'auteur)
La Congrégation des Sœurs Maronites de la Sainte F...
Le sujet d'étude porte sur la fondation et la mission de La Congrégation des Soeurs Libanaises de la Sainte-Famille. Elle est la première Congrégation autochtone missionnaire fondée à la fin du XIXe siècle, au moment où l'on commence au Proche-Orient à s'occuper du statut de la femme. Cette Congrégation gère actuellement plusieurs collèges et hôpitaux. Quelle est leur action éducative et sociale ?
Eléments de tradition picturale de l’église maroni...
Bien que les peintures murales des églises du Liban du XIIIe siècle constituent un ensemble réduit de décors fragmentaires, elles restent le témoignage concret d’une activité qui a prospéré à l’époque des Croisés, précisément à partir de la fondation du Comté de Tripoli de 1104 jusqu’à 1289, date de sa chute. Ces peintures jouèrent un grand rôle dans l’art des Croisés et des autochtones. La présence des premiers suggère que les murs de ces édifices religieux ont été embellis avec l’aide des mécènes francs. Cette idée ne pouvait être concrétisée que dans le cadre des bonnes relations entre les autorités religieuses et civiles latines et les chrétiens indigènes.
La notion de "'nordicité" au Canada
Le concept du « Nord » est intrinsèque à l’identité canadienne – les hivers rudes, la forêt et les lacs à perte de vue, les animaux sauvages… - tous font parti de l’inconscient canadien, même si le citoyen typique habite souvent dans une grande ville pas loin de la frontière américaine au sud. Le réchauffement climatique perturbe l’équilibre écologique et provoque des dégâts particulièrement importants pour certaines espèces au Canada, tel que l’ours polaire, ou divers environnements, comme la toundra où la fonte du pergélisol transforme les flux d’énergie et de matières organiques qui régissent les équilibres. Certains citoyens regrettent même que les hivers « ne soient plus comme avant » : moins longs, moins froids, moins de neige…, malgré tous les avantages que ces changements peuvent représentés pour le citoyen ordinaire.
Différentes définitions de « nordicité » ont été avancées dans la littérature académique et Bone (XXX) en donne quelques unes dans son ouvrage « The Regional Geography of Canada ». Sur ce site, nous nous limiterons à trois zones :
1) Le « Sud » : cette région correspond aux grandes villes du Canada ainsi qu’aux terres agricoles qui se situent plutôt près de la frontière partagée avec les USA aux sud du pays. Pour certaines villes, comme Winnipeg, Ottawa, et Québec par exemples, le « Sud » demeure une région très froide en hiver avec des températures moyennes bien en-dessous de 0 et des cumuls de neige importants. Le Sud se caractérise surtout par sa concentration du pouvoir politique et économique : les décisions sont prises dans le Sud par des personnes élevées dans les grandes villes et elles sont répercutées sur l’ensemble du territoire.
2) Le « Moyen Nord » : partez de n’importe quelle ville canadienne et suivez la route principale vers le nord et progressivement vous verrez de moins en moins de maisons et de champs agricoles et de plus en plus de forêt. Au bout de la route, vous arriverez probablement à une petite ville minière ou de papeterie. Ces villes partagent plusieurs caractéristiques : elles dépendent essentiellement de l’extraction de ressources primaires pour leur survie et dont les emplois essentiellement d’un seul employeur, elles connaissent des économies de « boom & bust » avec des hauts et des bas, elles sont souvent peuplées de plus d’hommes que de femmes, les habitants y sont très attachés. Voir l’entretien avec Dan Laroque sur la ville de Cobalt – ville minière située au nord de l’Ontario qui fut la plus grande mine d’argent au monde au début du 20ième siècle.
3) Le « Grand Nord » : cette zone regroupe la totalité des territoires du nord ainsi que les extrémités nord des provinces à l’exception des provinces de l’Est. Traditionnellement, elle est habitée par les peuples autochtones et l’arrivée des blancs coïncide avec des « ruées vers l’or » ou d’autres ressources naturelles (pétrole, diamants…). Comme pour le Moyen Nord, l’économie dépend surtout de l’extraction de ressources naturelles dont la richesse bénéficie surtout aux entreprises du sud avec relativement peu de retombées pour les autochtones. Cette tendance est en évolution et progressivement, les conditions d’extraction des ressources naturelles est soumise à un dialogue avec les représentants autochtones.
Les langues et religions au Canada
La diversité des langues et religions d’un pays reflète en partie sa diversité culturelle. Au niveau fédéral, le Canada possède deux langues officielles : le français et l’anglais. Cette dualité a souvent été interprétée comme une ligne de fracture entre les Québécois, d’une part, et le reste du Canada, « le Canada anglophone », d’autre part. En réalité, nous trouvons des francophones en-dehors du Québec, notamment au Nouveau-Brunswick (la seule province officiellement bilingue du pays), même si le Québec demeure la seule province presque entièrement francophone du pays. Avec l’arrivée ces dernières décennies d’immigrants non-européens, le nombre d’habitants dont la langue maternelle est ni l’anglais ni le français a très fortement augmenté.
Les nouveaux arrivants de l’Asie du Sud, la Chine et les autres pays non-européens ont aussi modifié la répartition religieuse du Canada. Cependant, la première communauté d’immigrants récents, les chinois, proviennent d’un pays historiquement communiste et donc ils n’ont qu’une faible appartenance religieuse. Les immigrants des pays Arabes (Musulmans) et de l’Asie du Sud (Musulmans, Sikhs, Hindous) s’identifient plus fortement avec leurs religions d’origines. Les religions autres que la chrétienté ne représentent jamais plus de 10% dans les provinces et territoires. La religion dominante de loin est celle des premiers européens, le christianisme. Les taux de Protestants, Catholiques et sans appartenance religieuse varient d’une province ou territoire à l’autre, mais partout la chrétienté est fortement dominante, y compris parmi les autochtones. La somme des religions autres que la religion chrétienne ne dépasse jamais les 10% de la population provinciale ou territoriale.
Marc Henri Piault Leçon 1 : Pour la conquête du mo...
"La conquête politique et scientifique du monde"
Naissance et développement du cinéma et de l'anthropologie à partir de la fin du XIXème siècle. Postures scientifiques d'exploration du monde (collecte, identification, appropriation) et d'instrumentalisation à l'origine de l'émergence d'un langage du cinéma. Une conception évolutionniste du monde.
Dès son départ, le cinéma tente de saisir ce qui est l’objet même de l’ethnologie : les pratiques de l’être humain dans les relations qu’il établit et qu’il énonce avec ses semblables et avec l’environnement qui le situe et dont il dispose. Cependant la prise organisée d’images vise également à percevoir sinon marquer les frontières qui distinguent l’humanité de la nature à laquelle cependant l’être humain appartient tout en ne sachant pas toujours la place qu’il y occupe. Identification et distinction, telles sont les opérations constamment à l’oeuvre et dont on peut espérer qu’aucune jamais ne prendra le pas sur l’autre, leur balancement garantissant une vraie dynamique d’existence, de découverte, d’invention, de réalisation, un espace d’exercice de ce qui serait la liberté. A travers ces opérations s’élabore un constituant essentiels à tout récit, qu’il soit cinématographique ou narration de l’expérience ethnologique : le personnage filmé ou la personne dans son autochtonie anthropologique. Il est construit d’une part dans le cours d’un processus de caractérisation et d’autre part à travers une opération distinctive d’identification par rapport aux autre figures de compréhension et dans le cadre d’une mise en situation relative. Dans notre parcours nous suivrons les traces de ce personnage, autant dans le cinéma qu’en anthropologie, cherchant à reconnaître les différents moyens mis en œuvre pour son identification et sa qualification.
Films étudiés: L. Regnault, Marey, Muybridge, Edison, Dickson (Indian war Council ; Sioux Ghosts Dance), C. Haddon, W.B. Spencer, R. Pöch, A. Kahn (Les Archives de la Planète)