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6 résultats pour votre recherche 'concept de crise'
Tri décroissant par
Le concept de crise (Crise(s) : Regards croisés, 4...
Ecole normale supérieure de Lyon

Eléments pour une histoire du concept de crise. Programme proposé par l'ENS de Lyon, dans la série Les Essentiels "Crise(s) : Regards croisés".

Michel Senellart nous apporte ici son regard de Professeur de philosophie politique.

Crise(s) : Regards croisés
Ecole normale supérieure de Lyon

Accédez aux cinq essentiels de la série "Crise(s) : Regards croisés" grâce aux hyperliens du bloc "Voir aussi" de cette page.

Regards synthétiques de philosophes, de politistes, d'historien/nes, d'économistes sur ce qu'est une « crise », ces vidéos d'études s'interrogent, au-delà des évidences parfois aveuglantes, sur les différentes facettes de ce qu'est, a été ou sera une crise.

Diverses approches sont dès lors mises en jeu : celle de la philosophie qui interroge le concept même de crise et son passage du domaine de la médecine à celui de l'histoire ;
l'approche langagière qui s'interroge sur les emplois du mot « crise » et leurs enjeux ;
l'approche historienne et politiste qui analyse les crises récentes (1971-2008) et leurs effets politiques et sociaux ;
l'approche économiste enfin, qui relate les crises économiques passées et s'interroge sur le sens de la crise actuelle : s'agit-il d'une crise financière ou de la crise du système de croissance ?

Les 5 essentiels de la série "Crise(s) : Regards croisés" :

  1. De la crise Fragmentée à la crise célébrée, par Michelle Zancarini-Fournel;
  2. L’analyse de la crise du XXIème siècle, par Pierre Dockès;
  3. Marx, les crises et notre crise;
  4. Le concept de crise, par Michel Senellart;
  5. Sortie de crise, stagnation ou rechute par Pierre Dockès.
La crise iconoclaste dans l’Empire byzantin
Le Mans Université

La Querelle des images est un moment majeur de l’histoire byzantine. Elle oppose les iconoclastes aux iconodoules sur la problématique de la représentation figurée en matière religieuse. Les origines de cet affrontement restent confuses. Le débat sur les limites du pouvoir de l’empereur sur l’Eglise apparaît au cœur de la problématique. Preuve en est une expression attribuée à Léon III : « Je suis empereur et prêtre ». Les questions politiques, religieuses et sociales ne doivent cependant pas conduire à négliger celles liées à l’art proprement dit.

L'évolution des monarchies française et anglaise v...
Le Mans Université

Les monarchies françaises et anglaise sont de "droit divin". Le roi est désigné par Dieu pour exercer le gouvernement du royaume. En France, sa légitimité est confirmée par le sacre dans la cathédrale de Reims, en Angleterre par le couronnement en l'abbaye de Westminster. Les plus hauts dignitaires ecclésiastiques attribuent ainsi au souverain un surcroît d'autorité. Celui-ci fait, en retour, le serment de défendre l'Eglise. Cette alliance ne se dément pas au cours de la période étudiée. Même dans les moments difficiles, par exemple les crises successorales, les clercs dans leur ensemble soutiennent et exaltent l'autorité monarchique. 

L'effondrement de l'émirat, l'anarchie et les form...
Le Mans Université

L'effondrement de l'émirat des Chéhab, lié à la crise égypto-ottomane et à l'action des Puissances européennes en Orient, ouvre une longue période d'instabilité au Mont-Liban. Les Ottomans essayent de prévenir tout changements susceptibles d'être inconciliable avec leurs intérêts. Les accords politiques sont ponctués par des guerres internes et des mouvements paysans exprimant des revendications sociales. Les divisions resurgissent. 

Le Multiculturalisme canadien
Université Côte d'Azur

La notion de multiculturalisme en tant qu'idéologie :

Pourquoi considérer le concept de multiculturalisme comme étant une idéologie ? Qu’entendons-nous par idéologie ? Le sens que nous attribuerons ici à cette notion, est relativement simple : il s’agit d’un système d’idée qui façonne et/ou constitue une grille particulière d’interprétation du monde. Ainsi, nous pouvons définir le multiculturalisme en tant que courant de pensée, qui prend son essor dans la fin des années ‘70, soit dans un contexte historique où de nombreux Etats-nations se mirent à adopter une nouvelle gestion des mouvements migratoires, à la suite des chocs pétroliers et des premières crises économiques successives. En tant que courant de pensée, le multiculturalisme ne signale pas simplement que les sociétés sont composées d’individus aux appartenances et aux identités culturelles différentes. C’est un fait historique de n’importe quelle société, ce constat est mis en avant périodiquement, selon comment les pouvoirs publics et les médias s’y intéressent. Le multiculturalisme va au-delà de ce constat, « il prône » la valorisation des identités, leur reconnaissance à l’intérieur des Etats. Dans une optique relativiste, le concept de multiculturalisme, met l’ensemble des cultures au même niveau, sans aucune relation de domination à l’intérieur même d’un pays.

Au niveau empirique, le multiculturalisme devient un fait social dès lors que des groupes s’identifient à des identités autres que celle du pays dans lequel ils résident, et qu’ils revendiquent un statut juridique et social équivalent aux membres de la culture dîtes dominante. Il s’agit d’une revendication sociale qui s’inscrit dans une lutte pour la reconnaissance. Nous pouvons prendre l’exemple des autochtones au Canada, qui se battent pour préserver leur statut social. Ce mouvement, a pour origine l’intériorisation par les membres des groupes aux identités particulières, du regard que la société porte sur eux. C’est aussi parce que la société identifie les individus par rapport à une identité donnée, que ces derniers s’identifient à leur tour à cette identité. Il ne nous faut pas oublier, que les individus se construisent socialement au travers du regard d’autrui, ce qui détermine dans leur évolution leur prise de position ou leur choix d’action sociale. C’est en ne reconnaissant pas les autochtones comme étant canadiens, que ces derniers vont renforcer leur identification à leur histoire, à leurs traditions, à leurs langues…

Concernant l’application des idéaux multiculturalistes et des réponses institutionnelles aux revendications des différents groupes sociaux, les Etats tentent de trouver un juste équilibre entre leurs intérêts et la demande sociale afin d’assurer l’unité des pays et leur cohésion sociale respectives. L’Etat fédéral canadien est actuellement le plus abouti concernant l’application d’une politique multiculturelle. En effet, il a su s’organiser pour gérer son immigration tout en prenant des mesures institutionnelles qui permettent aux nouveaux arrivants de ne pas se sentir exclus en facilitant leur insertion professionnelle, en mettant en place des structures dans lesquelles ils peuvent demander des renseignements pratiques... de cette manière les différentes identités sont reconnues et acceptées. La coexistence entre les différentes communautés est ainsi assurée. De plus, les autorités encouragent la participation à la vie sociale des résidents permanents c'est-à-dire des personnes qui ne sont pas originaires du Canada.

L’enjeu politique du multiculturalisme est de créer de l’unité, un héritage commun à tous les individus qui composent la nation canadienne.