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1 résultats pour votre recherche 'détroit de Lancaster'
Tri décroissant par
Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : Le my...
Ecole normale supérieure de Lyon

L'intervention de Frédéric Regard se propose de cerner les mécanismes du mythe qui se cristallise autour des figures héroïques de l'exploration arctique, notamment John Ross.

Frédéric Regard rappelle en préambule que cette recherche s'inscrit dans un plan quadriennal financé par le Ministère, le CNRS et l'ENS-LSH. Le plan est mis en oeuvre par l'équipe qu'il dirige à l'Ecole, SEMA, rattachée au LIRE (UMR 5611). Cette équipe d'anglicistes se consacre à l'étude des récits d'exploration anglais, avec un intérêt particulier pour les relations des première rencontres, conçues comme des fabriques d'identité, individuelle et nationale. L'équipe a publié une première série de travaux, De Drake à Chatwin : rhétoriques de la découverte (Lyon : ENS-Editions, 2007).Elle prépare actuellement des journées d'études sur les relations intersubjectives dans les récits du passage du Nord-Ouest (ENS, 4-5 juin 2009), ainsi qu'un colloque international en anglais, "The Quest for the Northwest Passage : Nation, Identity, Inquiry" (ENS, 3-5 juin 2010).

Frédéric Regard commente ensuite les cartes qu'il a fait distribuer dans l'assistance et souligne l'importance du détroit de Lancaster, accessible pour les marins anglais en longeant la côte occidentale du Groenland. Cette ouverture est celle que les explorateurs de l'Arctique ont recherchée durant des siècles ; c'est le Graal de cette quête. A partir de 1508, les Anglais, investissent massivement dans la recherche de cette hypothétique voie maritime nord qui relierait l'Atlantique au Pacifique et éviterait aux navires commerçant avec l'Asie le long et périlleux détour par le sud, c'est-à-dire aussi par le cap Horn. Cette quête maudite, ponctuée d'aventures héroïques et de désastres retentissants, prend fin le 25 octobre 1850 quand, venus du Pacifique, un groupe de marins britanniques commandés par Robert McClure, postés sur l'île de Banks, aperçoit à l'est le détroit du Vicomte-Melville, dont on sait depuis 1820 grâce à William Parry qu'il communique avec le détroit de Lancaster.