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Le Documentaire et les images d'archives (Penser l...
De DzigaVertov à Frédéric Rossif, en passant par Alain Resnais et Chris Marker, de grandes signatures se sont prêtées à cet exercice bien particulier, qui consiste à faire un film sans tourner une seule image, un film qui va s'écrire entièrement sur la table de montage. Ce n'est pas pour rien qu'on appelle bien souvent les documentaires d'archives des « films de montage ».
L'évolution du montage : de Griffith à Godard
Grande Leçon Cinématographique - Etudier le montage, c'est se placer au coeur de la notion la plus spécifique de l'art cinématographique. Qui veut définir le cinéma, ne peut se dispenser d'un examen de ses multiples potentialités. Le plus couramment destiné à raconter une histoire ou à exprimer un sentiment, une idée, le montage assemble plusieurs unités de base, nommées " plans ", afin de créer une technicité de la perception par laquelle le cinéma est devenu très rapidement un art à la fois populaire et élitaire.
Les stratégies de réalisation documentaire (Penser...
Cette leçon est une invitation à découvrir l'oeuvre de Denis Gheerbrant et à s'interroger sur notre rapport au réel.
La notion de raccord au cinéma
Grande Leçon Cinématographique.
Lorsque nous parlons de montage, nous avons à l'esprit deux fonctions principales qui concernent chacune une mesure de perception bien définie.
- La première porte sur l'agencement complet du film, sa constitution "organique". De ce point de vue, il s'inscrit dans le cadre d'une activité technique visant à produire un objet concret qu'on appelle "film". C'est là une définition générique du montage la plus pratique pour désigner le film comme une totalité.
- Et puis, il y a la deuxième mesure qui s'attache cette fois au montage pris dans le détail, c'est-à-dire dans la perspective d'une activité moins technique qu'esthétique, où l'on crée de l'immatériel, du sens, de la durée, du mouvement, de l'intuition. Autour de ces deux fonctions, un point commun : le plan.
"De la théorie à la pratique de l'Anthropologie Vi...
Le cinéaste propose de répondre à certaines questions qui éclairent sa pratique du cinéma anthropologique :
1. L'anthropologue doit-il être un cinéaste ?
2. Y a t-il une convergence entre l'anthropologie contemporaine et le cinéma ?
3. Quelles différences entre le film et le texte
4. Quelles relations entre le cinéaste, le sujet et le spectateur
5. L'écriture est-elle conçue uniquement au montage ?
6. Quelle type de connaissance propose l'anthropologie visuelle ?
La mise en scène documentaire (Penser le cinéma do...
Filmer, plus spécialement en documentaire, ce n'est pas seulement représenter, c'est aussi agir directement sur le monde et ses protagonistes ; en documentaire bien plus qu'en fiction, la relation entre l'action du filmeur et les actions des filmés (au tournage comme au montage) est non seulement le moteur du film, mais partie intégrante de son motif et de son sens. Si en fiction, selon l'adage godardien, "un travelling c'est une question de morale" (comme on dirait "le style c'est l'homme"), en documentaire "la morale est bien une question de travelling" (citation moins connue mais antérieure de Luc Moulet), dans la mesure où on ne filme pas les personnages d'une histoire (une représentation au sens théâtral et une vision d'auteur) mais l'histoire des gens, qui valent et répondent d'eux-mêmes devant la caméra, et le documentariste doit répondre de leur présentation.
Les grandes leçons cinématographiques
Cette ressource présente les notions fondamentales de grammaire cinématographique (écrire un film, tourner un film, monter un film, mixer un film, le son au cinéma; voir un film…) et se compose de neuf parties:
- un film, du papier à l'écran;
- le rapport image/musique au cinéma;
- réaliser un film;
- le plan en question;
- produire un film;
- aux sources de l'industrie du cinéma : le cas Pathé;
- la notion de raccord au cinéma;
- la couleur au cinéma;
- L'évolution du montage : de Griffith à Godard.
Marc Henri Piault Leçon 6 : Les fracas de l'histoi...
Pendant la seconde guerre mondiale, la production de films documentaires se développe considérablement. Une large diffusion est donnée à un nouveau type d’images : celles rapportées par des journalistes équipés de caméras portables chargées de bobines de pellicules 16mm de trente mètres permettant moins de trois minutes de filmage. Dans ces conditions le choix des images tournées et le problème du montage deviennent centraux. Il ne s'agit plus de traduire ou de transcrire une vérité antérieure à la production d'un film mais de faire accoucher à la réalité cette vérité particulière que produira le film.
Guerre et après-guerre bouleversent à la fois les réalités, leurs représentations et les moyens techniques d’en rendre compte. Au Canada où Grierson avait créé en 1939 l’Office National du Film, ce nouveau cinéma documentaire prendra forme. Il sera de plus en plus difficile de le distinguer, de notre point de vue, d’un cinéma proprement anthropologique. Il s’agissait de favoriser au Canada une prise de conscience nationale au-delà des clivages linguistiques et culturels. Les réalisations montrent une contemporanéité vécue, la reconnaissance des particularismes sociaux et culturels et enfin le questionnement critique des réalités perçues. On saisit la banalité apparente avec des images sans apprêt que les anciens cadreurs professionnels n’auraient pas acceptées (Roman Kroitor, Paul Timkowicz, street railway switchman ; Colin Low, Corral ...).
C’est la voie d’une anthropologie nouvelle montrant les différences sociales et culturelles à l’intérieur d’un ensemble politique donné et distinguant des personnages à partir desquels s’organise la narration. C’est un passage de l’objet au sujet avec, notamment, des productions financées par les organisations syndicales pour montrer leurs luttes et accentuer la prise de conscience sociale. Il y a une reconnaissance des conditions sociales, politiques et intellectuelles de la réalisation
En France, la guerre et l’occupation allemande avaient favorisé les valeurs fondées sur le moralisme du travail, l’obéissance au père et l’amour de la patrie. Georges Rouquier (Le Tonnelier ; Farrebique ; Biquefarre) propose une « vérité » mais en dehors du temps et de ses transformations dangereuses. A l’opposé social et politique mais également en dehors d’une véritable dynamique historique, Eli Lotar et Jacques Prévert filment la banlieue ouvrière (Aubervilliers).
Poussant encore l’orientation objectiviste, en Autriche, l’Institut de Göttingen répond à la conscience très forte, pour les sciences sociales et en particulier pour l’anthropologie, d’un apparentement nécessaire aux modèles des sciences de la nature.
Roland Pécout et Max Rouquette (Roland Pécout, un ...
Comme il le dit dans l’entretien, Max Rouquette compte parmi les écrivains qui ont servi de phares à Roland Pécout. L’œuvre immense de Rouquette que la critique commence à découvrir est de celles qui ont orienté la littérature occitane contemporaine.