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12 résultats pour votre recherche 'imprimerie'
Tri décroissant par
Fabriquer un livre (Lyon, une capitale du livre à ...
Ecole normale supérieure de Lyon

De la fabrication du papier dans les moulins d'Auvergne à l'assemblage des feuilles dans la boutique du libraire en passant par la composition et l'impression dans l'atelier de l'imprimeur : la succession des différentes opérations nécessaires à la fabrication d'un ouvrage imprimé au XVIe siècle, reconstituées avec la complicité du Moulin Richard-de-Bas (Ambert) et du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique (Lyon).

Les gens du livre (Lyon, une capitale du livre à l...
Ecole normale supérieure de Lyon

Au milieu du XVIe siècle, 500 ou 600 personnes vivent de l'imprimerie à Lyon : leurs identités et leurs fonctions sont diverses et leur histoire est faite de trajets individuels, de mouvements collectifs et parfois de conflits.Par leurs compétences techniques ou commerciales, ces gens du livre nouent des relations avec différents acteurs, résidents ou passagers, de la vie lyonnaise : financiers susceptibles d'investir dans le marché des livres, protecteurs parfois issus de la cour royale, savants et écrivains en quête de publication.

C'est en entrant dans les ateliers et en parcourant les rues de la ville, grâce aux gravures du XVIe siècle, et aussi en ouvrant les livres eux-mêmes, que l'on peut tenter de reconstituer l'univers de ces gens du livre.

L'empreinte des livres (Lyon, une capitale du livr...
Ecole normale supérieure de Lyon

À Lyon, aujourd’hui, les traces laissées par cet âge d’or du livre sont multiples : des plus abstraites (des noms de rue) aux plus concrètes (les volumes conservés dans les bibliothèques et désormais massivement numérisés), des espaces urbains plus ou moins conservés (autour de la rue Mercière, le quartier des imprimeurs) aux dispositifs muséaux spécialisés (Musée de l’imprimerie et de la communication graphique, Musées Gadagne).

Des caractères pour former les caractères : un exc...
Ecole normale supérieure

Entretiens autour de l'ouvrage d'Innocenzo Ringhieri, "Dialogue de la vie et de la mort" du Musée de l’imprimerie et de la communication graphique.

Ce qu'on voit dans les livres (Lyon, une capitale ...
Ecole normale supérieure de Lyon

À partir des années 1540, par une politique d’imitation et d’innovation, Lyon parvient à s’imposer sur le marché européen du livre illustré, que ces illustrations servent l’agrément, l’édification ou la connaissance. Cet essor, qui repose sur l’étroite collaboration des imprimeurs, des auteurs et des artistes, coïncide avec la transformation de l’espace visuel des livres (caractères, mise en page, ornements) et contribue à modifier les représentations du monde.

Cinq spécialistes d’histoire du livre et d’histoire de l’art dialoguent en commentant des pages lyonnaises du XVIe siècle.

Matériaux et usages de l’écrit - Chapitre 3
Université de Lorraine

Matériaux et usages de l’écrit constitue le troisième chapitre de la Grande Leçon Jack Goody et l’empire de la littératie.

L’évolution des usages de l’écriture est intimement liée aux matériaux qui en sont le support. Jack Goody explique que l’écriture monumentale fixée dans la pierre ne pouvait avoir qu’une fonction ostentatoire et politique.

L’introduction au fil de l’histoire d’autres supports comme le papyrus et le parchemin – par suite, le papier – ont conduit à une pratique cursive de l’écrit qui facilita la propagation des livres.

Ainsi, l’écrit passe d’un usage restreint à un usage intensif. Cette évolution se confirmera en Occident avec l’avènement au XVème siècle de l’imprimerie et la tendance se confirme avec les écrans numériques contemporains. Comment ne pas voir dans le filigrane de ces mutations la question de l’écriture et du pouvoir, autant que celle des pouvoirs de l’écrit ?

Cette ressource est accessible pour les personnes atteintes de handicaps visuels et auditifs.

Un livre, deux regards
Ecole normale supérieure de Lyon

Le livre n’est-il que le support d’un texte, d’une œuvre ? C’est aussi un objet, qui se caractérise par sa mise en page, son papier, ses caractères d’imprimerie, sa reliure, son illustration, en un mot par sa technique et son histoire propres. Mettez un spécialiste de littérature et un historien du livre devant le même ouvrage, ils ne verront pas la même chose…

« Un livre, deux regards » aborde sous deux angles différents sept ouvrages, du XVe au XIXe siècle, pour vous faire découvrir les trésors de collections lyonnaises. Les documents, choisis parce qu’ils sont exceptionnels ou particulièrement représentatifs, sont présentés par des spécialistes, qui vous montrent ce qui retient leur attention et mérite explication : ainsi l’Hypnerotomachia Poliphili ou songe de Poliphile (1499) constitue à la fois une prouesse typographique, due au grand imprimeur de Venise, Alde Manuce, et un texte d’une richesse foisonnante. Pour en rendre compte, dialoguent une conservatrice des bibliothèques et une universitaire, qui soulignent les détails remarquables d’un ouvrage devenu mythique et qui reste mystérieux pour bien des raisons.

De même deux voix alternent pour décrire et surtout révéler les implicites d’un ouvrage beaucoup plus tardif et sans aucune valeur bibliophilique ou d’érudition, mais très intéressant pour l’histoire de l’édition, un exemplaire de la collection Ad usum Delphini ; d’autres encore permettent de découvrir comment se fabriquent les ouvrages de Jules Verne et comment se constitue un public au temps de l’industrie du livre : phénomène que l’on ne comprendra que si l’on évoque son éditeur, Hetzel. Mais ces voix ne sont ni discordantes, ni opposées : elles se renforcent l’une l’autre. Comment envisager autrement le Livre de Pomorié, ce livre manuscrit suscité par des conflits théologiques au cœur de la Russie du xviiie siècle ? Il faut entrer dans une histoire séculaire pour mesurer les conséquences de ces affrontements et les déchiffrer au fil des pages.

Il faut aussi deux éclairages différents pour apprécier pleinement l’importance en leur temps des « caractères de civilité », qui nous renvoient à l’idéal d’éducation et de sociabilité d’Érasme, donc à une composante essentielle de l’humanisme. Et si un incunable témoigne du rôle que pendant des siècles Virgile joua dans la culture classique, il révèle aussi les débuts de l’imprimerie et permet de mesurer le chemin parcouru depuis le xve siècle. Dernier aspect qui méritait d’être évoqué : le phénomène étrange de la bibliophilie, abordé grâce à un Montaigne relié de manière étonnante, qui voyagea dans les collections des plus riches amateurs avant d’arriver à la bibliothèque municipale de Lyon, et dont le texte donne l’occasion d’exposer les difficultés auxquelles sont confrontés, aujourd’hui plus que jamais, les éditeurs des Essais.

Histoire du livre, histoire de la lecture, histoire culturelle, autant de champs qui doivent s’ouvrir à tous ceux, littéraires et philosophes, qui s’intéressent aux textes avec le souci d’en reconstituer les conditions initiales de lecture pour mieux en pénétrer le sens ; autant de champs qui réciproquement doivent s’enrichir des usages et des méthodes de ces lecteurs passionnés.

C’est dans cette perspective qu’il faut replacer ces sept rencontres autour d’un livre ; sept moments de discussion et d’échange des connaissances, qui permettent aussi de guider ceux qui découvrent le domaine du livre ancien, en offrant des ouvrages rares et précieux aux regards, innombrables, de tous ceux qui aiment les livres.

Entretien avec Natalie Zemon Davis (Lyon, une capi...
Ecole normale supérieure de Lyon

Au cours d’un entretien, l’historienne américaine Natalie Zemon Davis, qui a enseigné à Toronto, Berkeley et Princeton, retrace son parcours intellectuel, à partir de ses premiers travaux qui portaient sur les compagnons imprimeurs lyonnais du XVIe siècle. Elle montre comment ce travail initial, mené au cours des années 1950 dans des conditions parfois rocambolesques, a nourri la suite de son parcours d’historienne, dans les différents domaines où elle a exercé son influence (histoire culturelle, histoire des femmes, relations interculturelles…).

Entretien réalisé le 19 juillet 2012

Les livres voyagent (Lyon, une capitale du livre à...
Ecole normale supérieure de Lyon

En suivant l'itinéraire des objets-livres produits à Lyon, expédiés en France, en Europe et ailleurs, on découvre la diversité des usages auxquels ces livres étaient destinés. Les imprimeurs élaborent des formes nouvelles pour conquérir des publics toujours plus diversifiés (livres de musique, livres pratiques...).Les images insérées dans ces livres servent ensuite de modèles dans tous les domaines des arts décoratifs (majoliques, émaux, tapisseries, mobilier, décors muraux...). Les exemplaires eux-mêmes, si on les regarde en détail, révèlent de nombreuses traces de ces usages, qui ont souvent dépassé ce que les fabricants des livres pouvaient eux-mêmes imaginer.