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Le nouveau visage de la guerre
Université de Lorraine

À l’expérience du combat acquise durant les premières années de guerre du premier conflit, s’ajoute une évolution des armes et des moyens techniques dans les armées françaises, allemandes et américaines. Alors que les capacités de feu surpassent prodigieusement celles de 1914, la nécessité de préserver les hommes s’affirme comme une exigence importante. Le combat tactique évolue. Chaque armée tente à sa façon de s’adapter à la transformation de la bataille, grâce à la formation et à l’équipement spécifique des soldats ainsi qu’à la rigueur des préparatifs. Ces ressources en histoire contemporaine ont été produites pour l'exposition temporaire "Le nouveau visage de la guerre" proposée au public du Mémorial de Verdun - Champ de bataille, du 4 juillet au 21 décembre 2018. Elle a permis à ce public de découvrir les manières de combattre adoptées par les belligérants à la fin du conflit dans les combats de Saint-Mihiel et de Meuse-Argonne. Les vidéos ont été réalisées avec François Cochet (Professeur des Universités en Histoire Contemporaine), Nicolas Czubak (Enseignant d'Histoire-Géographie, membre du service éducatif du Mémorial de Verdun) et Michaël Bourlet (Ancien officier, docteur en histoire et professeur agrégé). "Le nouveau visage de la guerre - Combattre fin 1918 : l'expérience américaine en Meuse" à reçu le Prix du meilleur film pédagogique 2018 au Festival du Film ANSTIA, Association Nationale des Services TICE et Audiovisuels de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le nouveau visage de la guerre - Combattre fin 191...
Université de Lorraine

François Cochet, Professeur émérite en Histoire contemporaine, nous explique en quoi cette bataille se joue selon des modes de combat profondément modernisés par rapport aux techniques employées au début de la Grande guerre. À l’expérience du combat acquise durant les premières années de guerre du premier conflit, s’ajoute une évolution des armes et des moyens techniques dans les armées françaises, allemandes et américaines. Alors que les capacités de feu surpassent prodigieusement celles de 1914, la nécessité de préserver les hommes s’affirme comme une exigence importante. Le combat tactique évolue. Chaque armée tente à sa façon de s’adapter à la transformation de la bataille, grâce à la formation et à l’équipement spécifique des soldats ainsi qu’à la rigueur des préparatifs.

Le patrimoine castanéicole en Midi-Pyrénées
Université Toulouse - Jean Jaurès

Cette vidéo de 15 minutes, tournée dans le Var, l'Aveyron, et dans le Midi-Pyrénées évoque le patrimoine castanéicole ene Midi-Pyrénées.

L’objectif de ce film est de montrer la diversité de l’agro-ressource que représente le châtaignier et la castanéiculture. La châtaigneraie est un milieu original, totalement anthropisé et avec sa propre écologie. Ce film montre différents systèmes de production en Aveyron, dans le Tarn et le Tarn et Garonne, ainsi que dans le Var, où la vieille châtaigneraie du Massif des Maures a été relancée par rénovation dans les années 70 et sert aujourd'hui d'outil de production (surtout pour l'élaboration de confiture de châtaignes) mais aussi de rempart protecteur contre les incendies. Dans d’autres secteurs, elle est fortement abandonnée, voire en péril.

Le châtaignier, l' "arbre à pain", a joué dans les zones de moyenne montagne de Midi-Pyrénées un rôle primordial dans les sociétés rurales. Il constituait, avec le seigle, une des bases de l'alimentation humaine et animale. Le châtaignier a ainsi sauvé de la famine bien des habitants misérables pendant les périodes de disette.

Pour préserver la diversité des variétés de châtaignes sélectionnées au fil du temps, en Aveyron, à Rignac, a été créé un Conservatoire qui préserve aujourd’hui une soixantaine de ces variétés locales.

Un certain renouveau de la châtaigne se fait ressentir avec un nouvel intérêt pour le fruit et sa transformation et entraîne de nouvelles plantations de vergers modernes, plus adaptés à la mécanisation de la production des châtaignes.