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2 résultats pour votre recherche 'réalité augmentée'
Tri décroissant par
Histoire(s) de l'ergonomie (7/7) - Prospective : P...
Université de Lorraine

Septième et dernière partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie, « Prospective : perspectives sur le futur de l’ergonomie » prend le risque de la prévision et cherche à porter un regard, à la fois critique et enthousiaste, sur l’avenir de l’ergonomie. Tantôt teinté de pessimisme, parfois même défaitiste sur l’évolution de l’emploi et des conditions de travail empestées par les crises successives, l’ergonomie se révèle également être plein d’espoirs et d’attentes pour corriger des situations de travail pour concevoir des produits et des usages, et également pour définir des besoins et des innovations qui n’existent pas encore. Ainsi, à partir d’interviews qui montrent que l’ergonomie s’est constituée initialement sur l’amélioration des conditions de travail liant ainsi son destin à l’évolution des emplois et des entreprises, cette partie souligne que de nouvelles formes d’ergonomie sont en train de se développer aujourd’hui et se développeront demain. En effet, les technologies nouvelles (réalité virtuelle, nouvelles interfaces…) ne cessent de poser des questions à l’ergonomie pour arriver à réaliser des produits efficaces, sûrs et conviviaux. De la même manière les évolutions démographiques (vieillissement, formation) et économiques (mondialisation, culture…) impliquent de produire des modèles pour comprendre les actions à mener pour garantir de hauts niveaux de satisfaction des personnes et de performance des entreprises. Enfin, cette partie propose de considérer que l’ergonomie est en train d’évoluer : elle s’est constituée en étant d’abord une ergonomie corrective, puis est devenue une ergonomie préventive, et est peut-être en train de devenir une ergonomie prospective, centrée sur les besoins futurs et devant élaborer des méthodes et des modèles prédictifs… Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, Nelcy Arévalo Pinilla, Christian Bastien, Eric Brangier, Béatrice Cahour, François Daniellou, Françoise Darse, Jean-Michel Hoc, François Hubault, Véronique de Keyser, René Patesson, Jean-Marc Robert, Jean-Claude Sperandio et Gérard Valléry.

Que nous apprennent les sciences cognitives sur no...
Université de Bordeaux

Penser c'est avancer mais comment pense-t-on ? Pour raisonner, l'homme fait appel à deux mémoires de travail :

  • La première, la pensée linéaire ou boucle phonologique permet d'enchaîner les concepts mais elle est physiologiquement limitée à une suite de 3 idées. Mais en réalité, les capacités apparemment ténues de cette mémoire à court terme sont considérablement accrues grâce à l'existence d'une mémoire à long terme capable de stocker un vocabulaire symbolique acquis culturellement, permettant ainsi l'émergence de la parole et la construction d'un véritable discours.
  • La seconde, le calepin visuo-spatial, permet de construire des liens associant entre elles plusieurs idées, ce qui s'apparente à une planification, à la réalisation d'une carte de concepts. C'est de ce mode de pensée que relèvent les processus de création, la confrontation de différents points de vue, la gestion des conflits d'intérêts. Cependant, tout comme la pensée linéaire, cette seconde mémoire de travail est également limitée et ne permet le traitement simultané que de 5 à 9 idées distinctes. Là encore, les capacités de cette mémoire sont augmentées par l'existence de plans symboliques, stockés dans la mémoire à long terme, et qui favorisent le maniement simultané de nombreux concepts.

Partant de ce constat, Jean-Michel Cornu montre combien il est important de chercher à créer la meilleure carte symbolique possible pouvant aider au mieux à gérer les conflits d'intérêts, à travailler collectivement, à être créatifs et innovants et il présente les différents orientations de la recherche actuelle pour y parvenir. La représentation cartographique est un atout pour le raisonnement collectif et individuel et un garant de l'intérêt général.