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Entretien avec Lázaro Ramos
Un entretien avec le jeune acteur brésilien Lázaro Ramos, l'un des meilleurs acteurs de sa génération, à qui les 19èmes rencontres Cinémas d'Amérique Latine rendent hommage cette année. En effet, à 28 ans, il a à son actif, quatorze films, sans parler de sa carrière sur la Globo, première télévision brésilienne en termes d'audience et levier essentiel pour un acteur. (Cet entretien a été réalisé pendant les 19èmes Rencontres Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse, le 17 mars 2007)
Débat sur la mise en scène documentaire (Penser le...
Un débat organisé à partir de l'ouvrage de François Niney : "Le documentaire et ses faux-semblants" qui interroge la nature des images à la télévision et au cinéma.
Le Documentaire et les images d'archives (Penser l...
De DzigaVertov à Frédéric Rossif, en passant par Alain Resnais et Chris Marker, de grandes signatures se sont prêtées à cet exercice bien particulier, qui consiste à faire un film sans tourner une seule image, un film qui va s'écrire entièrement sur la table de montage. Ce n'est pas pour rien qu'on appelle bien souvent les documentaires d'archives des « films de montage ».
Les médias en Catalan
Panorama des médias diffusés en langue catalane : presse, radio, télévision ou internet. La radio, en particulier, est un vecteur d’informations locales et de proximité.
"De la théorie à la pratique de l'anthropologie vi...
"Il existe aujourd’hui un intérêt croissant pour l’anthropologie visuelle, même si personne ne sait très bien ce que c’est. Son nom même est un acte de foi, comme un costume qui a été acheté un petit peu trop grand dans l’espoir de grandir avec. En fait, ce terme recouvre un certain nombre d’intérêts fort différents. Certains conçoivent l’anthropologie visuelle comme une technique de recherche, d’autres comme un champ d’étude, d’autres comme un outil d’enseignement, d’autres encore comme un mode de publication, et d’autres enfin comme une nouvelle approche de la connaissance anthropologique (...)"
"En réfléchissant à l’anthropologie, nous avons tendance à oublier qu’elle est constituée autant par les enquêtes sur le terrain que par l’écriture et la lecture de textes. On pourrait même dire qu’il y a deux anthropologies, l’une s’exprimant largement au travers de la littérature et l’autre, pour une grande part inexprimée. Ces deux perceptions ne sont pas forcément en conflit, mais elles se différencient tellement par les qualités qu’elles appréhendent, et sont cependant si étroitement imbriquées qu’elles peuvent engendrer une certaine perplexité quant à l’anthropologie elle‐même dans l’esprit du chercheur. La première est l’anthropologie de la culture considérée comme méthodique, restrictive et envahissante. Elle est principalement concernée par les continuités consensuelles et systémiques dans la vie des personnes. La seconde est l’anthropologie culturelle envisagée comme fertile, productive et libératrice. Elle considère que la culture a moins d’influence sur les individus, et qu’elle leur offre plutôt les moyens d’entremêler la signification et le sens de soi dans des aspects plus largement partagés de la vie sociale. Son point de départ, et son objectif, est de savoir comment la culture est vécue par ceux qui finissent par lui donner forme et par la recréer pour eux‐mêmes. Il est bien possible qu’elle mette ainsi l’accent sur les aspects que la première anthropologie rejette (…) Cette seconde anthropologie – cette « structure plus intime de la culture » peut ainsi constituer l’un des fondements de l’anthropologie visuelle du futur."
"Le récent intérêt pour l’anthropologie visuelle a deux sources supplémentaires. La première est l’attention croissante portée par les anthropologues aux diverses expressions de la culture visuelle (incluant le film, la vidéo, la télévision), de la production d’images populaires (par exemple, la photographie, la peinture d’enseignes et les affiches) et de l’essentiel de ce qui était autrefois étudié sous la dénomination d’anthropologie de l’art. Ces modes d’expression visuels forment souvent les fils de systèmes culturels plus larges que Barthes décrivait comme les « tresses » de codes différents. A travers tant d’interconnections, l’anthropologie visuelle peut jouer un rôle dans l’étude de la plus grande partie de ce qui n’est pas visuel dans la société humaine. La seconde source d’intérêt pour l’anthropologie visuelle réside dans la capacité des formes visuelles (particulièrement le film et la vidéo) à devenir un médium reconnu de l’anthropologie − un moyen d’explorer les phénomènes sociaux et d’exprimer la connaissance anthropologique (…)"
David Macdougall, « L’anthropologie visuelle et les chemins du savoir », Journal des anthropologues [En ligne], 98-99 | 2004, mis en ligne le 22 février 2009, consulté le 09 février 2012.