Étape 2 : Analyse et traduction du huitième paragraphe
Analyse du huitième paragraphe
[1,14] [Ἐπειδὴ δὲ ἦν πρὸς ἡμέραν[1]], ἧκεν ἐκείνη καὶ τὴν θύραν ἀνέῳξεν. (Ἐρομένου δέ μου[2]) τί αἱ θύραι νύκτωρ ψοφοῖεν, ἔφασκε (τὸν λύχνον ἀποσβεσθῆναι τὸν παρὰ τῷ παιδίῳ, εἶτα ἐκ τῶν γειτόνων ἐνάψασθαι). Ἐσιώπων ἐγὼ καὶ (ταῦτα οὕτως ἔχειν) ἡγούμην. Ἐδοξε δέ μοι, ὦ ἄνδρες, (τὸ πρόσωπον ἐψιμυθιῶσθαι), (τοῦ ἀδελφοῦ τεθνεῶτος οὔπω τριάκονθ' ἡμέρας[2])· ὅμως δ' οὐδ' οὕτως οὐδὲν εἰπὼν[3] περὶ τοῦ πράγματος ἐξελθὼν[3] ᾠχόμην ἔξω σιωπῇ.
ἀνέῳξεν : aoriste de ἀνοίγω : tirer le verrou, ouvrir."comme je demandais", suivi d'une interrogative indirecte à l'optatif de subordination.
Ψοφέω-ῶ : faire du bruit, grincer (en parlant d'une porte).
ὁ λύχνος, ου : la lampe.
ἀποσβεσθῆναι : infinitif aoriste passif de ἀποσβέννυμι, éteindre.
ἐνάπτω : allumer ; εἶτα ἐκ τῶν γειτόνων indique l'origine. Quand un feu venait à s'éteindre, les allumettes n'existant pas encore, on allait le rallumer chez les voisins.
ἐψιμυθιῶσθαι : infinitif parfait passif de ψιμυθιόω-ῶ, farder avec du blanc de céruse.
τοῦ ἀδελφοῦ τεθνεῶτος οὔπω τριάκονθ' ἡμέρας : "son frère étant mort depuis moins de 30 jours", génitif absolu à valeur concessive. Le deuil interdisait tout maquillage.
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