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15 résultats pour votre recherche ' manuscrit'
Tri décroissant par
Le manuscrit du Pomorié (un livre, deux regards - ...
Ecole normale supérieure de Lyon

Entretien autour du "manuscrit de Pomorié" avec Anne Maître (Bibliothèque Diderot, Lyon), père René Marichal (Bibliothèque de Meudon – Lyon) et Catherine Volpilhac-Auger (ENS de Lyon et IUF).

Toujours en ramenant la plume - Les travailleurs d...
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Si le grand public n'ignore plus, depuis les grandes rétrospectives qui ont été consacrées à son œuvre graphique ces vingt dernières années, que Victor Hugo fut aussi un dessinateur exceptionnel, en revanche, dans le domaine de la recherche universitaire, ses dessins demeurent le plus souvent soigneusement distincts de la production de l'homme de Lettres.

Or, comment ne pas être frappé des parentés étroites existant entre le geste de la plume à l'encre qui, dans le même temps, trace les signes de l'écriture et imprègne le papier de figures tantôt réalistes, tantôt hallucinées ?

Le manuscrit que Victor Hugo avait réalisé pour les Travailleurs de la Mer fut, de cette remarquable symbiose, la manifestation éclatante. S'il est impossible de le reconstituer (la Bibliothèque nationale, à laquelle il fut légué, a dû le démembrer pour les besoins de la conservation des documents), toutefois ce web documentaire se donne pour ambition de retrouver l'esprit d'une démarche artistique complexe, dans laquelle poésie et roman, écriture et dessin, méditation humaine et création divine (par l'entremise de la figure mythique de la Mer) communient étroitement sous l'espèce d'un même sens du Verbe.

Ce web documentaire est le résultat des recherches menées (et partiellement publiées en divers articles) par Jean-Pierre Montier et met en valeur celles de Pierre Georgel , considéré comme le meilleur spécialiste au monde des dessins de Victor Hugo. À ces recherches s’ajoutent celles de Victoria Tebar, enseignante chercheur en Arts Plastiques à l’université de Barcelone et plasticienne. Ses recherches portent essentiellement sur les techniques et les matériaux utilisés par Victor Hugo dans ses dessins.

 

Les enseignements des manuscrits (Cours : Lire Mon...
Ecole normale supérieure de Lyon

Les manuscrits des écrivains conservent la mémoire d'un passionnant travail d'écriture : comment y accéder ?

Dans un cours multimédia, Catherine Volpilhac-Auger vous présente l'histoire de manuscrits remarquables des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels ceux de Montesquieu constituent un cas remarquable.

La transcription et l'exploitation de ces textes sont exposées à partir d'exercices pratiques, parmi lesquels vous êtes guidés. D'autres exercices, de difficulté croissante, vous sont proposés : vous pouvez en obtenir le corrigé et tester vos capacités de transcripteur (Á vous de jouer).

Grâce à une présentation filmée des principaux manuscrits de Montesquieu conservés à la bibliothèque de Bordeaux, C. Volpilhac-Auger vous en fait découvrir les aspects les plus remarquables.

(Texte de présentation de la rubrique du site)

Le Premier homme : Mémoire et manoeuvres intertext...
Ecole normale supérieure

Cette leçon présente Le Premier Homme comme une litanie de la déshérence, qui ne laisse aucun doute sur le statut précaire de l'Européen en terre algérienne.

Camus renverse la donne coloniale principalement à l'aide de deux oeuvres (Le manuscrit d'Eugène François et A l'aube de l'Algérie française : le calvaire des colons de 48).

L'intertextualité avec ces oeuvres est étudiée au plus près pour mettre en lumière l'opposition entre travail de la mémoire et rôle de l'Histoire.

15 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
Ecole normale supérieure de Lyon

"Temps de la fiction et temps de l'écriture"
Le temps de la fiction : le dialogue renvoie à la fin de l'année 1494 ; on ne peut réfléchir sur le meilleur des gouvernements pour la république florentine sans revenir au début du processus, en 1494.
A partir de 1494 rien ne sera plus comme avant : la qualità de tempi change radicalement et les vieilles solutions de la politique oligarchique communale ne sont plus efficaces. Entre 1521 et 1525, quand Francesco Guicciardini écrit son dialogue, le retour au lointain hiver 1494-1495 désigne le retour nécessaire à un moment historique qui constitue le socle du présent.

Le temps de l'écriture: le dialogue présente schématiquement trois états : un premier manuscrit autographe (désigné traditionnellement comme le manuscrit A), un manuscrit dicté à un secrétaire (mss B) portant lui-même des corrections de l’auteur (constituant la version C).
Les trois versions du proemio renvoient probablement à ces trois étapes.
Si la rédaction A du dialogue, nous l'avons dit, date de la seconde moitié de l'année 1521 (après la fin juillet, date à laquelle il est nommé commissaire général de l'armée, avant le 1er décembre date de la mort de Léon X), la rédaction B est probablement dictée, par l’auteur selon ses habitudes, entre mai 1524 (date de sa nomination comme gouverneur de Romagne) et janvier 1526 (date de son départ pour Rome où il va devenir un des plus proches conseillers du pape Clément VII), voire beaucoup plus tôt (Palmarocchi évoque juin 1525).

Quant aux interventions de l'auteur constituant la rédaction C, la troisième rédaction du proemio semble montrer qu'elles ont eu lieu avant la chute des Médicis en mai 1527.

Cette complexe construction du texte traduit le double enjeu de l'écriture : comment le dialogue réel (avec Machiavel et avec les autres réflexions sur la réforme des institutions républicaines) se fictionnalise et comment la fiction parvient à dire le réel. Bref, comment s'articulent la fonction politique de l'écriture et la littérarité de cette écriture politique.

Le Premier Homme : comment vivre sans Dieu ?
Ecole normale supérieure

Dans Le Premier Homme, Camus annonçait l'ouverture d'un troisième volet de son oeuvre : le cycle de l'amour, après ceux de l'absurde et de la révolte.

Le Premier Homme se constitue ainsi comme une nouvelle Genèse. Jacques Cormery, nouvel Adam, a cette particularité de s'avancer dans un univers sans créateur.

Si Camus se déclarait d'une incroyance « passionnée », on est frappé pourtant par la perpétuelle résurgence de la question de Dieu, grand absent-présent du Premier Homme.

La structure du manuscrit inachevé conduit Jacques Cormery à accepter la dérobade et l'oubli de l'origine, avant un ressourcement dans l'évocation de l'enfance.

(résumé auteur)

Dom Loupvent : Voyage d'un lorrain en Terre Sainte...
Université de Lorraine

Webdocumentaire pédagogique et scientifique construit autour d’un manuscrit du 16ème siècle intitulé « Dom Loupvent - Récit d’un voyageur lorrain en terre sainte en 1531 ».

Le webdocumentaire intitulé Sur la piste de Dom Loupvent  propose d’explorer cet ouvrage et de restituer la vie et le voyage de Dom Loupvent. 

Pour cela il s’appuiera :

  • d’une part sur les manuscrits de Dom Loupvent ainsi que sur des documents historiques originaux (peintures, cartes, ...)
  • et d’autre part sur des créations : entretiens, films vidéos, textes et cartes animés

Ce webdocumentaire abordera la question du voyage et du pèlerinage au 16ème siècle, la question de la coexistence confessionnelle. Son but est de montrer comment le regard d’un homme du 16ème siècle, plongé dans les luttes religieuses évolue par le voyage et comment les questions posées au 16ème en termes de vie des confessions se posent aujourd’hui.

Les manuscrits de Madame Bovary
Université de Rouen

« Quand mon roman sera fini, dans un an, je t’apporterai mon ms. [manuscrit] complet, par curiosité. Tu verras par quelle mécanique compliquée j’arrive à faire une phrase. » Lettre de Gustave Flaubert à Louise Colet (15 avril 1852).

La Bibliothèque municipale de Rouen conserve tous les scénarios, brouillons et manuscrits de Madame Bovary de Gustave Flaubert : la presque totalité des folios noircis par l’auteur entre le mois de septembre 1851 et le mois de mars 1857.

La Bibliothèque municipale de Rouen conserve tous les scénarios, brouillons et manuscrits de Madame Bovary de Gustave Flaubert : la presque totalité des folios noircis par l’auteur entre le mois de septembre 1851 et le mois de mars 1857.

Il s’agit d’un don à la Ville de Rouen effectué en 1914 par la nièce de Flaubert.

Ce fonds des manuscrits de Madame Bovary est un des plus prestigieux volets des collections patrimoniales de cette Bibliothèque. De nombreux chercheurs français et étrangers, mais également des étudiants ou un public de curieux et passionnés de l’œuvre de Flaubert expriment régulièrement le souhait de pouvoir consulter les manuscrits de ce roman, uniques témoins de l’interminable travail rédactionnel précédant l’état final, inséparable du style de « l’homme-plume ».

Cette édition génétique intégrale des manuscrits de Madame Bovary est le fruit d’une coopération étroite de la Bibliothèque municipale de Rouen avec le Centre Flaubert (le professeur Yvan Leclerc, Danielle Girard, Nitiwadee Srihong) et a également bénéficié de la participation du laboratoire LITIS (ex-PSI, les professeurs Thierry Paquet et Laurent Heutte, Stéphane Nicolas).

Elle constitue une base de connaissance considérable (près de 15 000 fichiers composent cette édition), cherchant à la fois à restituer à l’écran un peu de l’émotion de cette « mécanique compliquée » qu’est l’écriture de Flaubert, et à constituer pour les chercheurs et les spécialistes de cette œuvre un instrument de travail unique, favorisant les études à partir des manuscrits.

Peu d’écrivains ont laissé un tel volume d’archives, traduisant ce travail obsessionnel de l’écriture : cette recherche fiévreuse et obstinée de « l’idéal de la prose » se lit dans les innombrables additions dans les marges et les interlignes, les ratures et les reprises multiples, dessinant folio après folio cette phrase concise et économe sans cesse soumise à l’épreuve de la diction, le « gueuloir », véritable test de résistance de son style...

 

À l’exception des folios détruits par Flaubert lui-même ou dispersés ensuite à la faveur de dons, toutes les phases de la genèse du roman sont préservées dans ce dossier :

– la conception initiale de l’œuvre tout d’abord (les plans et les scénarios généraux et partiels), caractéristique d’un travail de structuration très visible portant sur les grandes articulations du roman ;

– les phases de dilatation de la rédaction ensuite, traduites par l’inflation des folios des brouillons ;

– les phases de condensation enfin, faites de renoncements traversés par quelques remords dans un manuscrit définitif autographe qui contient parfois plus de ratures que les folios de brouillons les plus denses, et que l’on retrouve jusque dans le manuscrit du copiste.

L’analyse génétique des manuscrits de Madame Bovary met d’ailleurs en évidence l’intensité des phénomènes de réécritures chez Flaubert : on a ainsi relevé jusqu’à 50 folios rédigés pour parvenir au folio définitif (en l’occurrence, le folio 292).

La numérisation par la Bibliothèque de Rouen de cet ensemble considérable, majoritairement inédit, la transcription disponible pour l’ensemble des folios grâce aux efforts de Danielle Girard et du réseau des transcripteurs créé et animé pour ce projet, le classement génétique intégral de ces documents grâce au travail universitaire de Marie Durel, et la mise à disposition aujourd’hui de cet ensemble sur le Web, permettent de proposer enfin un accès universel, et que nous espérons simple, aux manuscrits de Madame Bovary pour tous les publics et tous les usages.

Les écrans d’aide et ceux consacrés à la présentation de l’édition détaillent l’étendue des possibilités offertes par cette édition.

Deux modes d’accès principaux aux textes sont proposés :

– Feuilleter : accès aux sources dans l’ordre de foliotation des manuscrits ou de la pagination de la préoriginale (publication initiale du roman en feuilleton dans la Revue de Paris de Maxime de Camp, entre les mois d’octobre et décembre 1856).

– Consulter : navigation dans la chronologie de la rédaction du texte, à partir d’une lecture d’un passage du roman ou en interrogeant le moteur de recherche.

Des dossiers complémentaires et des ressources associées à cette œuvre sont également disponibles sur ce site et pourront être progressivement enrichis par de nouvelles contributions.

Cette première édition intégrale et génétique constitue l’aboutissement de dix années d’efforts :

– cinq années consacrées par Marie Durel à l’analyse des séquences narratives et au classement génétique complet des brouillons et manuscrits ;

– cinq années consacrées à la numérisation et à la transcription de l’ensemble des feuillets et à la conception ergonomique et informatique de cette édition.

Mené par la Ville de Rouen (Bibliothèque), en partenariat avec l’Université de Rouen (Centre Flaubert, laboratoire LITIS, ex PSI), ce projet a bénéficié du concours du Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil régional de Haute-Normandie et de la Fondation Bettencourt-Schueller.

 

 

Un livre, deux regards
Ecole normale supérieure de Lyon

Le livre n’est-il que le support d’un texte, d’une œuvre ? C’est aussi un objet, qui se caractérise par sa mise en page, son papier, ses caractères d’imprimerie, sa reliure, son illustration, en un mot par sa technique et son histoire propres. Mettez un spécialiste de littérature et un historien du livre devant le même ouvrage, ils ne verront pas la même chose…

« Un livre, deux regards » aborde sous deux angles différents sept ouvrages, du XVe au XIXe siècle, pour vous faire découvrir les trésors de collections lyonnaises. Les documents, choisis parce qu’ils sont exceptionnels ou particulièrement représentatifs, sont présentés par des spécialistes, qui vous montrent ce qui retient leur attention et mérite explication : ainsi l’Hypnerotomachia Poliphili ou songe de Poliphile (1499) constitue à la fois une prouesse typographique, due au grand imprimeur de Venise, Alde Manuce, et un texte d’une richesse foisonnante. Pour en rendre compte, dialoguent une conservatrice des bibliothèques et une universitaire, qui soulignent les détails remarquables d’un ouvrage devenu mythique et qui reste mystérieux pour bien des raisons.

De même deux voix alternent pour décrire et surtout révéler les implicites d’un ouvrage beaucoup plus tardif et sans aucune valeur bibliophilique ou d’érudition, mais très intéressant pour l’histoire de l’édition, un exemplaire de la collection Ad usum Delphini ; d’autres encore permettent de découvrir comment se fabriquent les ouvrages de Jules Verne et comment se constitue un public au temps de l’industrie du livre : phénomène que l’on ne comprendra que si l’on évoque son éditeur, Hetzel. Mais ces voix ne sont ni discordantes, ni opposées : elles se renforcent l’une l’autre. Comment envisager autrement le Livre de Pomorié, ce livre manuscrit suscité par des conflits théologiques au cœur de la Russie du xviiie siècle ? Il faut entrer dans une histoire séculaire pour mesurer les conséquences de ces affrontements et les déchiffrer au fil des pages.

Il faut aussi deux éclairages différents pour apprécier pleinement l’importance en leur temps des « caractères de civilité », qui nous renvoient à l’idéal d’éducation et de sociabilité d’Érasme, donc à une composante essentielle de l’humanisme. Et si un incunable témoigne du rôle que pendant des siècles Virgile joua dans la culture classique, il révèle aussi les débuts de l’imprimerie et permet de mesurer le chemin parcouru depuis le xve siècle. Dernier aspect qui méritait d’être évoqué : le phénomène étrange de la bibliophilie, abordé grâce à un Montaigne relié de manière étonnante, qui voyagea dans les collections des plus riches amateurs avant d’arriver à la bibliothèque municipale de Lyon, et dont le texte donne l’occasion d’exposer les difficultés auxquelles sont confrontés, aujourd’hui plus que jamais, les éditeurs des Essais.

Histoire du livre, histoire de la lecture, histoire culturelle, autant de champs qui doivent s’ouvrir à tous ceux, littéraires et philosophes, qui s’intéressent aux textes avec le souci d’en reconstituer les conditions initiales de lecture pour mieux en pénétrer le sens ; autant de champs qui réciproquement doivent s’enrichir des usages et des méthodes de ces lecteurs passionnés.

C’est dans cette perspective qu’il faut replacer ces sept rencontres autour d’un livre ; sept moments de discussion et d’échange des connaissances, qui permettent aussi de guider ceux qui découvrent le domaine du livre ancien, en offrant des ouvrages rares et précieux aux regards, innombrables, de tous ceux qui aiment les livres.