Estampillage UOH
  • Estampillage UOH (8)

Discipline
  • Lettres classiques, Langues et Littératures françaises et de France (5)
    • Littératures française et de langue française (5)
      • Généralités (5)
  • Sciences de l'homme (30)
    • Philosophie (30)
      • Morale (éthique) (30)
      • Philosophie politique (1)
  • Sciences de la société (15)
    • Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie (14)
      • Histoire de l'Europe (14)
    • Société-Approches transversales et méthodologie (1)
      • Approches transversales (1)

Niveau
  • Enseignement supérieur (30)
  • L3 (5)
  • Licence (30)
  • Master (1)

  • Conférence, table ronde et entretien (type UOH) (12)
  • Essentiel (type UOH) (2)
  • Grande Leçon (type UOH) (16)
  • Webographie, bibliographie (2)
30 résultats
Tri décroissant par
Morale (éthique)
La liberté de procréer et le droit de mourir
Université de Bordeaux

Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles. Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".

16 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
Ecole normale supérieure de Lyon

"La nature des choses en vérité" Bernardo del Nero analyse, dans le débat avec les trois autres interlocuteurs, ce que l'on peut et doit déceler derrière les mots. Dans cette perspective, il commence par le socle de l'histoire républicaine : " il nome della libertà " (p. 65-66) puis la question de l'equalità (p. 71 sqq.).

La liberté ne sert parfois qu'à couvrir l'ambition comme le montre bien l'histoire florentine, et dissimule la nature des choses.
Elucider quelle est cette nature des choses, voilà le chemin que Bernardo entend parcourir dans le dialogue. Dans cette logique-là, le meilleur gouvernement est celui qui produit les meilleurs effets et peu importe son espèce .


C'est une des raisons pour lesquelles, selon Bernardo, la liberté et l'égalité ne signifient pas que tout le monde puisse avoir accès au gouvernement ni qu'une redistribution des richesses puisse être entreprise.Un gouvernement libre doit seulement assurer l'égalité de chacun devant la loi et s’assurer qu’aucun citoyen ne puisse en opprimer un autre.

D'où deux conclusions : d'une part, doivent avoir accès au gouvernement ceux qui le méritent, qui ont les compétences appropriées et qui retireront de leur activité de justes récompenses (premi) ; d'autre part, le discours de la réforme concerne le gouvernement pratique et les institutions mais pas l'organisation de la société ou l'économie des familles.

9 - Savonarole. Trattato circa el reggimento e gov...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours, à la suite des précédents, étudie les trois parties du Trattato de Savonarole.
Etudier le texte du seul traité de Savonarole explicitement politique c'est en quelque sorte, si l'on s'en tient à la chronologie, commencer par la fin, le texte ayant été écrit quelques semaines avant l'arrestation du prieur de San Marco.

Le texte fut en effet rédigé entre janvier et fin février 1498 à un moment où Savonarole ne pouvait pas prêcher et à la demande du gonfalonier de justice, qui était alors le piagnone Giuliano Salviati.
Rédigé en langue vulgaire pour toucher plus rapidement un public plus large, il fut immédiatement publié en deux éditions florentines et peut être considéré comme une sorte de testament politique du prieur de San Marco.

Chute libre ou le déclin du jugement chez Albert C...
Ecole normale supérieure

Dans son oeuvre, Camus, loin de défendre tel ou tel système de valeurs, utilise le matériau littéraire pour mettre ces différents systèmes en tension.

La « question du juste » (savoir ce qui est juste) y joue un rôle capital. Cette préoccupation se retrouve dans L'Etranger, La Peste, Les Justes et Caligula, et tout particulièrement dans La Chute, où le problème du jugement est évoqué par le monologue du personnage unique.

(résumé auteur)

10 - Machiavel : éléments de biographie - L'art de...
Ecole normale supérieure de Lyon

Jean-Claude Zancarini expose dans ce cours les différents éléments de la vie, de la carrière et de l'oeuvre de Niccolò Machiavelli (1469 - 1527).

Niccolò Machiavelli naît à Florence le 3 mai 1469. Il est nommé secrétaire de la seconde chancellerie florentine, le 15 juin 1498, très peu de temps après la mort de Savonarole.

Cette période pendant laquelle il fut aux affaires, en tant que l'un des conseillers du gonfalonier à vie Piero Soderini, dure jusqu'à début novembre 1512, lorsque les Médicis, de retour à Florence d'où ils avaient été chassé en novembre 1494, le privent de son emploi à la chancellerie.
Pendant ces quinze ans, il parcourt l'Italie, la France, la Suisse, et rencontre, au nom de la république de Florence, les principaux condottieres et princes italiens. En novembre 1512, le retour des Médicis à Florence provoque sa mise à l'écart et sa condamnation à une année de résidence surveillée hors de Florence.
Le 12 février 1513, après la découverte de la conjuration d'Agostino Capponi et de Pierpaolo Boscoli, Machiavel est arrêté, soumis à la torture judiciaire de l'estrapade et condamné à la prison à vie ; il ne doit sa libération qu'à la liesse générale qui suivit l'élection de Giovanni de Medici au pontificat, le 11 mars 1513.

En août 1513, il commence à rédiger le Prince. Les Médicis continuent à se méfier de lui et cette méfiance va durer jusqu'en 1520. Machiavel fréquente les Orti oricellari, semble-t-il à partir de 1516, où il lit des passages de ses Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio.
En 1519 il commence à écrire l'Arte della guerra, seul texte important qui sera publié de son vivant, en août 1521.
En 1520, il est reçu par le cardinal Giulio de Medici et écrit, à sa demande, le Discursus florentinarum rerum.
Il obtient en 1521 une mission à Carpi auprès des frères mineurs (franciscains) confiée par les Otto di Pratica ; c'est de cette mission que date son amitié et un échange assidu de correspondance avec Francesco Guicciardini, alors gouverneur de Modène.

C'est également en 1520 qu'il est chargé par les Provveditori allo Studio d'écrire gli annali o vero le istorie delle cose fatte da lo stato e città di Firenze ; il présentera les Istorie fiorentine au pape Clément VII en mai 1525.
En février 1526, Machiavel est nommé chancelier des Procuratori delle mura de Florence. En septembre, il est envoyé auprès de Francesco Guicciardini qui est alors lieutenant du pape dans l'armée de la sainte ligue ; il retournera à deux autres reprises (fin novembre 1526 puis février 1527) auprès du Lieutenant du pape pendant cette guerre qui aboutit au sac de Rome (6 mai 1527) et à la proclamation de la république à Florence le 17 mai.
Il tombe malade et meurt le 21 juin 1527.

Le Prince et les Discours, qui ont circulé manuscrits jusqu'à ce moment, seront publiés en 1531 et 1532.

2 - Le laboratoire florentin - L'art de gouverner...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours et les deux suivants présentent les grandes lignes de l'histoire de Florence et les effets des guerres sur la cité (1494-1537) ; il s'agit de mettre en évidence ce que l'on peut nommer le « laboratoire florentin » dans lequel s'élaborent les textes de Savonarole, de Machiavel et de Francesco Guicciardini que nous allons étudier:

  • A. La naissance du Grand Conseil : Florence, novembre-décembre 1494.
  • B. 1494-1512 : le débat interne et l'institution du gonfaloniérat à vie (1502).
  • C. 1512-1527 : la première restauration des Médicis.
  • D. 1527-1530 : la seconde République du grand conseil.
  • E. 1530-1537 : La restauration définitive des Médicis : Alessandro de Medici (1530-1537) ; élection de Cosimo I (1537).
3 - Le laboratoire florentin - 2ème partie - L'art...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours, à la suite du précédent, présente les grandes lignes de l'histoire de Florence et les effets des guerres sur la cité (1494-1537) ; il s'agit de mettre en évidence ce que l'on peut nommer le « laboratoire florentin » dans lequel s'élaborent les textes de Savonarole, de Machiavel et de Francesco Guicciardini que nous allons étudier.

Le plan de ces cours est strictement chronologique:

  • A. La naissance du Grand Conseil : Florence, novembre-décembre 1494
  • B. 1494-1512 : le débat interne et l'institution du gonfaloniérat à vie (1502)
  • C. 1512-1527 : la première restauration des Médicis
  • D. 1527-1530 : la seconde République du grand conseil
  • E. 1530-1537 : La restauration définitive des Médicis : Alessandro de' Medici (1530-1537) ; élection de Cosimo I (1537).
4 - Le laboratoire florentin - 3ème partie - L'art...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours, à la suite des deux précédents, présente les grandes lignes de l'histoire de Florence et les effets des guerres sur la cité (1494-1537) ; il s'agit de mettre en évidence ce que l'on peut nommer le « laboratoire florentin » dans lequel s'élaborent les textes de Savonarole, de Machiavel et de Francesco Guicciardini que nous allons étudier:

  • A. La naissance du Grand Conseil : Florence, novembre-décembre 1494;
  • B. 1494-1512 : le débat interne et l'institution du gonfaloniérat à vie (1502);
  • C. 1512-1527 : la première restauration des Médicis;
  • D. 1527-1530 : la seconde République du grand conseil;
  • E. 1530-1537 : La restauration définitive des Médicis : Alessandro de Medici (1530-1537) ; élection de Cosimo I (1537).
Les morales de Sartre, une logique de l'erreur
Ecole normale supérieure

A partir des indications fragmentaires données par Sartre, il est possible de suivre sa tentative d'élaborer une morale à partir d'une « logique de l'erreur » qui n'est autre qu'une « logique des émotions ». De L'Esquisse d'une théorie des émotions au livre sur Flaubert, en passant par la psychanalyse existentielle, cette logique se décline comme une originale théorie de l'enfance qui, reprenant certains n½uds de la philosophie d'Alain, renoue les thèmes de la temporalité, de l'imagination et du social et nous oriente vers une philosophie de la culture.