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Tri décroissant par
Morale (éthique)
Enjeux éthiques et anthropologiques des cellules s...
Université Grenoble Alpes

Conférence donnée par Anne Fagot-Largeault, Professeure au Collège de France le 15 mai 2006 à l'Université Pierre-Mendès-France, Grenoble2. Durée : 1h.44min.

La liberté de procréer et le droit de mourir
Université de Bordeaux

Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles. Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".

Entretien de Pierre Girard et Philippe Audegean au...
Ecole normale supérieure de Lyon

C'est à un jeune Milanais de 26 ans que l'on doit une ½uvre majeure des Lumières européennes. Dans Des délits et des peines, Cesare Beccaria dénonce la torture, les supplices, les aberrations de la justice de son temps. En condamnant la peine de mort comme injuste et inutile, il devient, en 1764, le tout premier abolitionniste de l'histoire. Le livre a aussitôt déclenché un vaste débat qui, aujourd'hui encore, est loin d'être clos. De cette actualité de Beccaria témoigne la parution d'une nouvelle traduction française (Lyon, ENS Éditions, 2009), accompagnée d'une longue introduction et d'un important appareil critique. Philippe Audegean, auteur de cette nouvelle traduction, s'entretient ici avec Pierre Girard. Il revient sur la participation politique de Beccaria au contexte milanais de son temps, sur certaines thèses majeures des Délits et des peines (la critique de l'arbitraire et la douceur des peines), mais aussi sur la réception française du livre à l'époque de Voltaire, ainsi que sur l'actualité philosophique des thèses de Beccaria contre la peine de mort.

8 - Savonarole. Trattato circa el reggimento e gov...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours, à la suite du précédent, étudie les trois parties du Trattato de Savonarole.
Etudier le texte du seul traité de Savonarole explicitement politique c'est en quelque sorte, si l'on s'en tient à la chronologie, commencer par la fin, le texte ayant été écrit quelques semaines avant l'arrestation du prieur de San Marco. L

e texte fut en effet rédigé entre janvier et fin février 1498 à un moment où Savonarole ne pouvait pas prêcher et à la demande du gonfalonier de justice, qui était alors le piagnone Giuliano Salviati. Rédigé en langue vulgaire pour toucher plus rapidement un public plus large, il fut immédiatement publié en deux éditions florentines et peut être considéré comme une sorte de testament politique du prieur de San Marco.

17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
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"Une république tempérée"

Bernardo présente, dans le livre II, l'architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée).

Ce socle est fondé sur quelques convictions :

  • la libertà est ancrée à Florence ;
  • le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ;
  • le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ;
  • cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ;
  • tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité.

Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo". Le fondement principal et l'âme (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil.


Ce conseil permet d'incarner l'equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le primo fondamento di conservare la libertà - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n'est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d'en discuter (c'est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions régaliennes majeures : le fisc, la justice, l'ordre public et la sécurité de l'Etat.

A l'instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que proposto ou priore sans autorità particulière. La vraie autorità del governo devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre.

La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c'est un gouvernement temperato à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo. 

16 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
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"La nature des choses en vérité" Bernardo del Nero analyse, dans le débat avec les trois autres interlocuteurs, ce que l'on peut et doit déceler derrière les mots. Dans cette perspective, il commence par le socle de l'histoire républicaine : " il nome della libertà " (p. 65-66) puis la question de l'equalità (p. 71 sqq.).

La liberté ne sert parfois qu'à couvrir l'ambition comme le montre bien l'histoire florentine, et dissimule la nature des choses.
Elucider quelle est cette nature des choses, voilà le chemin que Bernardo entend parcourir dans le dialogue. Dans cette logique-là, le meilleur gouvernement est celui qui produit les meilleurs effets et peu importe son espèce .


C'est une des raisons pour lesquelles, selon Bernardo, la liberté et l'égalité ne signifient pas que tout le monde puisse avoir accès au gouvernement ni qu'une redistribution des richesses puisse être entreprise.Un gouvernement libre doit seulement assurer l'égalité de chacun devant la loi et s’assurer qu’aucun citoyen ne puisse en opprimer un autre.

D'où deux conclusions : d'une part, doivent avoir accès au gouvernement ceux qui le méritent, qui ont les compétences appropriées et qui retireront de leur activité de justes récompenses (premi) ; d'autre part, le discours de la réforme concerne le gouvernement pratique et les institutions mais pas l'organisation de la société ou l'économie des familles.

9 - Savonarole. Trattato circa el reggimento e gov...
Ecole normale supérieure de Lyon

Ce cours, à la suite des précédents, étudie les trois parties du Trattato de Savonarole.
Etudier le texte du seul traité de Savonarole explicitement politique c'est en quelque sorte, si l'on s'en tient à la chronologie, commencer par la fin, le texte ayant été écrit quelques semaines avant l'arrestation du prieur de San Marco.

Le texte fut en effet rédigé entre janvier et fin février 1498 à un moment où Savonarole ne pouvait pas prêcher et à la demande du gonfalonier de justice, qui était alors le piagnone Giuliano Salviati.
Rédigé en langue vulgaire pour toucher plus rapidement un public plus large, il fut immédiatement publié en deux éditions florentines et peut être considéré comme une sorte de testament politique du prieur de San Marco.

10 - Machiavel : éléments de biographie - L'art de...
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Jean-Claude Zancarini expose dans ce cours les différents éléments de la vie, de la carrière et de l'oeuvre de Niccolò Machiavelli (1469 - 1527).

Niccolò Machiavelli naît à Florence le 3 mai 1469. Il est nommé secrétaire de la seconde chancellerie florentine, le 15 juin 1498, très peu de temps après la mort de Savonarole.

Cette période pendant laquelle il fut aux affaires, en tant que l'un des conseillers du gonfalonier à vie Piero Soderini, dure jusqu'à début novembre 1512, lorsque les Médicis, de retour à Florence d'où ils avaient été chassé en novembre 1494, le privent de son emploi à la chancellerie.
Pendant ces quinze ans, il parcourt l'Italie, la France, la Suisse, et rencontre, au nom de la république de Florence, les principaux condottieres et princes italiens. En novembre 1512, le retour des Médicis à Florence provoque sa mise à l'écart et sa condamnation à une année de résidence surveillée hors de Florence.
Le 12 février 1513, après la découverte de la conjuration d'Agostino Capponi et de Pierpaolo Boscoli, Machiavel est arrêté, soumis à la torture judiciaire de l'estrapade et condamné à la prison à vie ; il ne doit sa libération qu'à la liesse générale qui suivit l'élection de Giovanni de Medici au pontificat, le 11 mars 1513.

En août 1513, il commence à rédiger le Prince. Les Médicis continuent à se méfier de lui et cette méfiance va durer jusqu'en 1520. Machiavel fréquente les Orti oricellari, semble-t-il à partir de 1516, où il lit des passages de ses Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio.
En 1519 il commence à écrire l'Arte della guerra, seul texte important qui sera publié de son vivant, en août 1521.
En 1520, il est reçu par le cardinal Giulio de Medici et écrit, à sa demande, le Discursus florentinarum rerum.
Il obtient en 1521 une mission à Carpi auprès des frères mineurs (franciscains) confiée par les Otto di Pratica ; c'est de cette mission que date son amitié et un échange assidu de correspondance avec Francesco Guicciardini, alors gouverneur de Modène.

C'est également en 1520 qu'il est chargé par les Provveditori allo Studio d'écrire gli annali o vero le istorie delle cose fatte da lo stato e città di Firenze ; il présentera les Istorie fiorentine au pape Clément VII en mai 1525.
En février 1526, Machiavel est nommé chancelier des Procuratori delle mura de Florence. En septembre, il est envoyé auprès de Francesco Guicciardini qui est alors lieutenant du pape dans l'armée de la sainte ligue ; il retournera à deux autres reprises (fin novembre 1526 puis février 1527) auprès du Lieutenant du pape pendant cette guerre qui aboutit au sac de Rome (6 mai 1527) et à la proclamation de la république à Florence le 17 mai.
Il tombe malade et meurt le 21 juin 1527.

Le Prince et les Discours, qui ont circulé manuscrits jusqu'à ce moment, seront publiés en 1531 et 1532.

7 - Savonarole. Trattato circa el reggimento e gov...
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Ce cours et les suivants étudient les trois parties du Trattato de Savonarole. Etudier le texte du seul traité de Savonarole explicitement politique c'est en quelque sorte, si l'on s'en tient à la chronologie, commencer par la fin, le texte ayant été écrit quelques semaines avant l'arrestation du prieur de San Marco.

Le texte fut en effet rédigé entre janvier et fin février 1498 à un moment où Savonarole ne pouvait pas prêcher et à la demande du gonfalonier de justice, qui était alors le piagnone Giuliano Salviati.
Rédigé en langue vulgaire pour toucher plus rapidement un public plus large, il fut immédiatement publié en deux éditions florentines et peut être considéré comme une sorte de testament politique du prieur de San Marco.