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Les années 1968-1989. L'individualisme en question
Les années 1968-1989.
L'individualisme en question Que recouvre l'idée de « révolution copernicienne » suggérée par Parlebas en 1967 affirmant un renversement des conceptions pédagogiques ? Peut-on faire un parallèle entre ce changement et la « montée de l'individualisme » repérable au sein de la société ? A partir de ce renversement du point de vue pédagogique, cette leçon étudie comment circulent, entre la société et la profession, les formes de savoirs. En référence à Foucault, nous montrerons que de nouvelles formes d'autorité s'instaurent après mai 68 mettant en avant l'enfant, sans remettre en cause pour autant les normes elles-mêmes. De plus, l'arrivée de modèles corporels plus intimistes questionne l'objet sportif sans toutefois ébranler sa position de référence disciplinaire. Enfin, la modernité qui s'installe autour de l'idée de progrès donne une dimension temporelle à un savoir qui n'est plus à reproduire, mais à construire. N'est-ce pas finalement sur ce dernier point que doit se concevoir cette révolution ?
Les enjeux de l'individualisme
Jusque dans les années 60, le modèle d'intégration sociale dominant était un modèle « corporatiste » qui assurait une place, une position garantie à chaque individu au sein de la société. Chacun était alors acteur du système, chacun était à sa place : le médecin, l'ouvrier, la femme au foyer... Aujourd'hui cet idéal de stabilité est mis à mal: les catégories sociales sont bousculées (les ouvriers sont moins nombreux, les femmes travaillent de plus en plus), les rôles sociaux éclatent, les institutions « classiques » de socialisation comme la famille ou l'école se transforment et les politiques sociales se déplacent vers l'individu. Notre société actuelle veut faire de l'homme un être toujours plus actif, un acteur responsable. Mais ce gain de liberté le fragilise, l'inquiète. Déjà très ancré dans les pays scandinaves, cet idéal de société fabriquée par des individus qui se mobilisent, induit donc d'armer l'homme en lui fournissant les ressources nécessaires à son action en tant qu'individu, de favoriser la confiance en soi et ce sont là tous les enjeux de ce nouveau modèle.
La société des individus ? (Cours : La société à l...
Ce programme est le premier chapitre d'une Grande Leçon de sociologie sur "La société à l'aube du XXIème siècle". Jean-Yves Trépos, Christelle Stupka et Sabrina Sinigaglia-Amadio nous proposent d'aborder notre société et le passage de siècles par le biais de "la société des individus".
Ils s'appuient sur les réflexions d'auteurs tels que Durkheim, De Singly, Macpherson, Elias et Taylor pour pointer quelques questionnements à propos de l'individu, de l'individualisme, de l'individuation et de la quête de soi.
Demain : laïcité ou barbarie
Dans les années 70, la France bousculée par la crise de l'Etat-providence et un fort individualisme voit renaître de très anciens groupes d'appartenance. L'individu, isolé et fragilisé, se retranche dans des communautés qui demandent la reconnaissance de leur identité et des droits spécifiques : on est breton, basque, musulman...
Parallèlement, on assiste à un retour aux pratiques sectaires et irrationnelles : le vide laissé par les religions traditionnelles et les idéologies est comblé par les sectes, les religions exotiques. Dans ce contexte d'extinction du moi au profit du nous communautaire, la laïcité perd de sa substance et le communautarisme barbare s'étend. A l'origine du débat actuel sur la laïcité, ces deux phénomènes mettent aujourd'hui en danger démocratie et Etat de droit français.
Introduction ( Cours : La société à l'aube du XXIè...
Ce programme est l'introduction d'une Grande Leçon de sociologie construite en quatre chapitres, sur 'La société à l'aube du XXIème siècle'.
Sous le mode de la conversation, Jean-Yves Trépos, Christelle Stupka et Sabrina Sinigaglia-Amadio nous proposent d'aborder notre société et le passage du XXème au XXIème siècle par le biais de quatre approches possibles :
- "la société des individus"
- "la société post-moderne"
- "la société du risque"
- "la société sans qualités" (le "s" à "qualités" est ici de rigueur).
La mort comme fondation des sociétés humaines
Les attitudes fondamentales des hommes et des cultures à l'égard de la mort se modifient dans l'histoire. Source de grands mythes et de croyances (immortalité, résurrection...) à l'époque pré-moderne, la mort perd, avec la rationalité et l'individualisme, tout fondement réel. L'homme la nie et la rejette devenant se faisant un individu a-mortel. Cette crise contemporaine de la mort qui s'intensifie avec les guerres mondiales du XX° siècle, guerres de sacrifice et guerres-massacre, est une cause du mal être de notre société : la mort est devenue inhumaine.
L'espoir à l'épreuve du progrès
Comment aider l'homme à sortir de la désespérance où le plonge l'angoisse existentielle de nos sociétés modernes individualistes ? Par l'espoir ou par le progrès, deux réponses distinctes, pour ne pas dire diamétralement opposées puisque l'espoir est une attente irraisonnée alors que le progrès est une action volontaire, un effort engagé.
Ainsi, l'espoir, par la passivité, l'inaction dont il s'accompagne, faute de changer les choses, ramènera sans cesse l'homme à la désespérance car ses espoirs seront tôt ou tard déçus. En revanche, comme l'ont développé les stoïciens, le progrès, généré par l'éducation, la connaissance et le raisonnement seul permettra à l'homme d'affronter son destin et de parvenir à la sagesse et la félicité.
Ces deux attitudes face au désespoir humain ont entretenu des rapports complexes et conflictuels durant l'histoire, influençant alternativement différentes époques. Ainsi, la pensée progressiste qui se développe avec Sénèque, marque à nouveau l'humanisme de la renaissance et des lumières, et plus tard la pensée de Marx sur le progrès social. Or, à toutes ces époques, cette idée de progrès a fini par être dévoyée et s'est transformée en messianisme irrationnel, le progrès, conçu comme une force extérieure qui ne nécessite ni volonté ni effort, devenant la projection dans l'avenir d'une société idéale ou d'un homme nouveau : l'espoir renaît alors, qui aboutira de nouveau au désenchantement et à la désespérance. Le XXe siècle avec ses crises, ses guerres, ses génocides...sera l'expression la plus évidente de cette déviation du sens du progrès vers ce nouvel espoir messianique. Mais cette nouvelle situation désespérée au sens philosophique du terme devrait conduire l'homme à se reprendre en main, à s'engager activement, seule réponse possible car efficace.
Les philosophes et la Bible
À la Renaissance, la Bible change de statut. Elle est désormais traduite en langue vernaculaire, elle constitue l’enjeu des controverses religieuses liées à la Réforme, et elle est continuellement convoquée pour intervenir dans des questionnements scientifiques ou politiques. On se demande par exemple si les lois mosaïques fournissent un modèle théocratique, si l’Église a une indépendance à l’égard de l’État – voire un droit de contrôle sur celui-ci. On essaie parfois, en s’appuyant sur l’Écriture Sainte, de déterminer la nature de la liberté humaine. On tente, aussi, de déterminer ce qu’est le sens de la Bible dans un monde héliocentrique, régi par des lois universelles, apparemment incompatibles avec les miracles relatés dans l’Écriture.
Ainsi, chacun des grands philosophes de l’âge classique est amené à se confronter avec l’Écriture Sainte – pour s’en réclamer, pour s’interroger sur la portée de ses enseignements, pour proposer une méthode d’interprétation, pour tracer une frontière avec les thèses qu’il défend en sciences, en métaphysique ou en politique.
La série explore les prises de positions des grands philosophes de l’époque moderne à l’égard de l’Écriture Sainte, le matériel dont chacun disposait (éditions, traductions, instruments de travail, milieu exégétique), la cohérence de ces positions avec son système, ainsi que leur éventuelle transformation au cours de l’évolution de ce système. La série souligne aussi, en sens inverse, l’influence que les élaborations philosophiques ont pu avoir sur les contemporains et la postérité, y compris sur les spécialistes – éditeurs, traducteurs et théologiens, dont le travail ne se réduit pas à une pure activité technique mais passe aussi par une réception des cadres de pensée proposés par les philosophies.
Prisons in Africa : experiences, models and circul...
Largely dependent on media discourse, prisons in Africa are often reduced to images of overcrowded and dilapidated spaces, signs of "States in crisis". Simultaneously, they become one of the objects of state reform, at the intersection of the judicial, security and health fields. The prison issue then appears on certain political agendas, formulated on the occasion of local position statements, in national projects or in cooperation programmes.
The objective of this course is to help you put these speeches and actions into perspective. It thus proposes to offer an understanding of the prison dynamics of the African continent in their geographical diversity and in their plural historical regimes. It addresses the prison experience through field surveys. It will also discuss the challenges of prison policies and reforms, and the strategies of the actors involved. Alternating case studies, interviews and more theoretical reflections, this course should help you to strengthen your analytical and action capacities (action research, advocacy, etc.).
This course combines theoretical reflection and empirical approaches to prison and offers a new perspective on prison in Africa.