Estampillage UOH
  • Estampillage UOH (3)

Discipline
  • Sciences de l'homme (4)
    • Philosophie (3)
      • Philosophie politique (1)
      • Philosophies de l'Orient (2)
    • Sciences des religions (2)
      • Histoire et théorie de la religion - concepts transversaux - analyses comparées (2)
  • Sciences de la société (1)
    • Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie (1)
      • Histoire générale (1)

Niveau
  • Enseignement supérieur (4)
  • L1 (1)
  • L3 (2)
  • Licence (4)
  • M1 (1)
  • M2 (1)
  • Master (1)

  • Grande Leçon (type UOH) (4)
4 résultats pour votre recherche 'doctrines politiques'
Tri décroissant par
Quelques doctrines politiques dans la pensée de la...
Le Mans Université

- Introduction

- Martin Luther : l'exigence de l'obéissance au prince

- Jean Calvin, ou la porte entrouverte à la résistance politique

 

La Réforme religieuse est l'événement le plus important de l'histoire européenne du XVIe siècle : si la notion même de réforme est très ancienne, et que de nombreuses voix s'étaient fait entendre dans les derniers siècles du Moyen Age pour appeler à une réforme de l'Eglise, dans sa tête (la hiérarchie, la papauté) et dans ses membres (les fidèles), la Réforme lancée par Martin Luther en Allemagne, par Huldrych Zwingli en Suisse, par Jean Calvin à Genève va contribuer à redessiner la carte de l'Europe, séparée dès la seconde moitié du XVIe siècle en deux fronts confessionnels.

Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.

Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :

Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens. 

Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.

Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.

La pensée de Xun zi
Ecole normale supérieure de Lyon

À défaut d'être le plus célèbre, Xun zi (~298-~235 ?) est le plus profond et le plus fécond des héritiers de Confucius. Rude polémiste, il batailla contre les lettrés de tous poils pour préserver la pureté d'une doctrine qu'il n'imaginait qu'exigeante. Pour lui, les rites constituent la colonne vertébrale des individus comme des groupes sociaux. Avec les devoirs moraux, ils forment une sûre barrière à la méchanceté native de la nature humaine. Car on ne naît pas bon, on le devient. C'est ce qui l'opposa à d'autres penseurs et principalement à Mencius, le fils prodigue de Confucius. Son oeuvre touche à bien des aspects de la connaissance de son temps, préfigurant les savoirs encyclopédiques du début de l'Empire. Il élabora une doctrine socio-politique, composa des poésies, forgea un art de la guerre, imagina le premier traité de linguistique, s'interrogea sur le Ciel et la divination, les rites, la musique ou la physiognomonie...

Histoire du confucianisme : vue panoramique
Ecole normale supérieure de Lyon

Cette présentation panoramique trace, du point de vue philosophique et historique, quelques grandes lignes du confucianisme pré-impérial et du néo-confucianisme ainsi que les contextes intellectuels et politiques qui ont favorisé leur formation.

Dès ses origines, la pensée chinoise a fait appel aussi bien à l'intuition qu'aux formes abstraites de raisonnement. Même si le confucianisme qui devient une doctrine étatique à partir du IIe siècle av. J.-C. sous les Han constitue le soubassement de la culture des lettrés, il ne cesse d'être confronté aux autres modes de pensée de la même époque, comme le taoïsme, l'école nominaliste, le légisme et plus tard au bouddhisme qui est introduit en Chine à partir du Ie siècle après J.-C. Ces confrontations non sans heurts contribuent sous les Song (960-1279) à un renouveau de pensée sans précédent : le néo-confucianisme, courant confucéen qui s'inspire de l'apport du taoïsme et du bouddhisme tout en les critiquant.