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Les handicaps invisibles ou la face cachée de la n...
Université Grenoble Alpes

Les handicaps invisibles ou la face cachée de la normalité ?

Ce documentaire ambitionne de réaliser une prouesse puisqu’il cherche à montrer ce qui ne se voit pas, les handicaps invisibles. Prouesse nécessaire car 85% des personnes en situation de handicap sont porteuses d’un handicap invisible.Prouesse utile sur le plan social car les mots qui manquent pour définir sa différence côtoient souvent les maux identitaires. Comment construire sa différence dans la non-différenciation ? La mise en « résonance/raisonnance » de témoignages de ces « handicapés » invisibles avec ceux de spécialistes permet de mieux saisir cette face cachée de la normalité et de mieux comprendre cette formule quelque peu galvaudée : les « handicapés » ne sont pas ceux que l’on croit…

MOOC : Ma Pédagogie à la Sauce Web 2.0
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Explorer les outils du web 2.0 pour en comprendre les enjeux pédagogiques et enrichir ses cours

La présente Ressource Éducative Libre (REL) est issue du MOOC Ma Pédagogie à la Sauce Web 2.0 (MPSW) réalisé par l’Université Sorbonne Nouvelle. Le MOOC était lui-même l’adaptation d’un module du Master à distance AIGEME (Applications informatiques : gestion, études, multimédia, e-Formation) de l’Université Sorbonne Nouvelle et co-animé par Deborah Arnold et Faouzia Messaoudi sous la direction scientifique de Divina Frau-Meigs.

Cette REL se présente comme une exploration des médias sociaux avec pour objectif de mieux connaître les enjeux pédagogiques du web 2.0 et de maîtriser une panoplie d’outils au service de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche.

Le déroulé de chaque séquence est composé de quatre étapes clés, à savoir :

▪ Introduction

▪ Découverte

▪ Mise en application

▪ Réflexion sur les usages et enjeux pédagogiques.

Le Multiculturalisme canadien
Université Côte d'Azur

La notion de multiculturalisme en tant qu'idéologie :

Pourquoi considérer le concept de multiculturalisme comme étant une idéologie ? Qu’entendons-nous par idéologie ? Le sens que nous attribuerons ici à cette notion, est relativement simple : il s’agit d’un système d’idée qui façonne et/ou constitue une grille particulière d’interprétation du monde. Ainsi, nous pouvons définir le multiculturalisme en tant que courant de pensée, qui prend son essor dans la fin des années ‘70, soit dans un contexte historique où de nombreux Etats-nations se mirent à adopter une nouvelle gestion des mouvements migratoires, à la suite des chocs pétroliers et des premières crises économiques successives. En tant que courant de pensée, le multiculturalisme ne signale pas simplement que les sociétés sont composées d’individus aux appartenances et aux identités culturelles différentes. C’est un fait historique de n’importe quelle société, ce constat est mis en avant périodiquement, selon comment les pouvoirs publics et les médias s’y intéressent. Le multiculturalisme va au-delà de ce constat, « il prône » la valorisation des identités, leur reconnaissance à l’intérieur des Etats. Dans une optique relativiste, le concept de multiculturalisme, met l’ensemble des cultures au même niveau, sans aucune relation de domination à l’intérieur même d’un pays.

Au niveau empirique, le multiculturalisme devient un fait social dès lors que des groupes s’identifient à des identités autres que celle du pays dans lequel ils résident, et qu’ils revendiquent un statut juridique et social équivalent aux membres de la culture dîtes dominante. Il s’agit d’une revendication sociale qui s’inscrit dans une lutte pour la reconnaissance. Nous pouvons prendre l’exemple des autochtones au Canada, qui se battent pour préserver leur statut social. Ce mouvement, a pour origine l’intériorisation par les membres des groupes aux identités particulières, du regard que la société porte sur eux. C’est aussi parce que la société identifie les individus par rapport à une identité donnée, que ces derniers s’identifient à leur tour à cette identité. Il ne nous faut pas oublier, que les individus se construisent socialement au travers du regard d’autrui, ce qui détermine dans leur évolution leur prise de position ou leur choix d’action sociale. C’est en ne reconnaissant pas les autochtones comme étant canadiens, que ces derniers vont renforcer leur identification à leur histoire, à leurs traditions, à leurs langues…

Concernant l’application des idéaux multiculturalistes et des réponses institutionnelles aux revendications des différents groupes sociaux, les Etats tentent de trouver un juste équilibre entre leurs intérêts et la demande sociale afin d’assurer l’unité des pays et leur cohésion sociale respectives. L’Etat fédéral canadien est actuellement le plus abouti concernant l’application d’une politique multiculturelle. En effet, il a su s’organiser pour gérer son immigration tout en prenant des mesures institutionnelles qui permettent aux nouveaux arrivants de ne pas se sentir exclus en facilitant leur insertion professionnelle, en mettant en place des structures dans lesquelles ils peuvent demander des renseignements pratiques... de cette manière les différentes identités sont reconnues et acceptées. La coexistence entre les différentes communautés est ainsi assurée. De plus, les autorités encouragent la participation à la vie sociale des résidents permanents c'est-à-dire des personnes qui ne sont pas originaires du Canada.

L’enjeu politique du multiculturalisme est de créer de l’unité, un héritage commun à tous les individus qui composent la nation canadienne.