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9 résultats pour votre recherche 'livre de Daniel'
Tri décroissant par
Apocalyspe, tomorrow : regards sur la naissance de...
Université de Bordeaux

La littérature apocalyptique trouve son origine dans l'Antiquité : le peuple juif sous domination grecque trouve dans l'apocalyptique un moyen de défense. Il s'agissait de faire résistance aux influences grecques et de maintenir l'identité juive. A cette époque, l'apocalyptique se définissait comme un cheminement dont le terme était la « déchirure » du voile des cieux. C'est donc avant tout un peu de la lumière de la fin qui est accordée et cette lumière porte l'espérance.

Dans les siècles suivants, cette lecture perd son sens originel et original, et s'ouvre sur une théologie symbolique : elle prend la valeur de catastrophe finale, de phase ultime de l'histoire. Le livre de Daniel est le premier livre biblique à marquer cette distinction et à répondre à la perfection à ce modèle apocalyptique.

Ce qu'on voit dans les livres (Lyon, une capitale ...
Ecole normale supérieure de Lyon

À partir des années 1540, par une politique d’imitation et d’innovation, Lyon parvient à s’imposer sur le marché européen du livre illustré, que ces illustrations servent l’agrément, l’édification ou la connaissance. Cet essor, qui repose sur l’étroite collaboration des imprimeurs, des auteurs et des artistes, coïncide avec la transformation de l’espace visuel des livres (caractères, mise en page, ornements) et contribue à modifier les représentations du monde.

Cinq spécialistes d’histoire du livre et d’histoire de l’art dialoguent en commentant des pages lyonnaises du XVIe siècle.

Entretien avec Natalie Zemon Davis (Lyon, une capi...
Ecole normale supérieure de Lyon

Au cours d’un entretien, l’historienne américaine Natalie Zemon Davis, qui a enseigné à Toronto, Berkeley et Princeton, retrace son parcours intellectuel, à partir de ses premiers travaux qui portaient sur les compagnons imprimeurs lyonnais du XVIe siècle. Elle montre comment ce travail initial, mené au cours des années 1950 dans des conditions parfois rocambolesques, a nourri la suite de son parcours d’historienne, dans les différents domaines où elle a exercé son influence (histoire culturelle, histoire des femmes, relations interculturelles…).

Entretien réalisé le 19 juillet 2012

Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.

Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :

Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens. 

Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.

Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.

Philosophes (Les philosophes et la bible, 1/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

À partir du XVIe siècle, toute une série de thèmes empruntés à l’Écriture Sainte passent d’une philosophie à l’autre. Il peut s’agir de la Providence, de l’existence de Dieu, de l’État des Hébreux comme modèle politique, ou encore de la tolérance et de la liberté de conscience. La philosophie a donc à nous dire sur la Bible quelque chose d’irréductible à la théologie et à l’érudition philologique.

Parmi les philosophes de l’époque moderne qui se sont intéressés à la Bible ou aux personnages bibliques, nous avons choisi ceux qui sont susceptibles de représenter un certain nombre de positions clés : l’apologétique, l’interprétation rationaliste et ses différentes variantes, la lecture morale et l’usage politique enfin.

Cette sélection permet à la fois de lire ces philosophes classiques sous un angle peu abordé par l’histoire de la philosophie et de considérer sous un jour nouveau le rapport entre rationalisme et sécularisation.

Conférenciers (Les philosophes et la bible, 2/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Des enseignants et chercheurs spécialistes des différents philosophes de la série présentent ici l’usage que chacun d’eux fait de la Bible – qu’il s’en serve comme simple réservoir d’exemples historiques, comme source de réflexion anthropologique, comme véritable instrument d’édification ou comme moyen de limiter la puissance du pouvoir religieux au profit de la liberté de conscience.

Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions. 

Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle. 

Les philosophes et la Bible
Ecole normale supérieure de Lyon

À la Renaissance, la Bible change de statut. Elle est désormais traduite en langue vernaculaire, elle constitue l’enjeu des controverses religieuses liées à la Réforme, et elle est continuellement convoquée pour intervenir dans des questionnements scientifiques ou politiques. On se demande par exemple si les lois mosaïques fournissent un modèle théocratique, si l’Église a une indépendance à l’égard de l’État – voire un droit de contrôle sur celui-ci. On essaie parfois, en s’appuyant sur l’Écriture Sainte, de déterminer la nature de la liberté humaine. On tente, aussi, de déterminer ce qu’est le sens de la Bible dans un monde héliocentrique, régi par des lois universelles, apparemment incompatibles avec les miracles relatés dans l’Écriture.

Ainsi, chacun des grands philosophes de l’âge classique est amené à se confronter avec l’Écriture Sainte – pour s’en réclamer, pour s’interroger sur la portée de ses enseignements, pour proposer une méthode d’interprétation, pour tracer une frontière avec les thèses qu’il défend en sciences, en métaphysique ou en politique.

La série explore les prises de positions des grands philosophes de l’époque moderne à l’égard de l’Écriture Sainte, le matériel dont chacun disposait (éditions, traductions, instruments de travail, milieu exégétique), la cohérence de ces positions avec son système, ainsi que leur éventuelle transformation au cours de l’évolution de ce système. La série souligne aussi, en sens inverse, l’influence que les élaborations philosophiques ont pu avoir sur les contemporains et la postérité, y compris sur les spécialistes – éditeurs, traducteurs et théologiens, dont le travail ne se réduit pas à une pure activité technique mais passe aussi par une réception des cadres de pensée proposés par les philosophies.

Ambiguïtés et fonctions de la mort dans le théâtre...
Université de Rouen

Ce cours se divise en plusieurs parties :

- Introduction : pourquoi parler de la mort au théâtre ?

- Mort et genres dramatiques ;

- La représentation de la mort dans le théâtre français ;

- Statuts dramaturgiques de la mort dans le théâtre français ;

- Sémantisme de la mort en scène.